Chapitre 37 : lundi 8 octobre

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Ce matin, en allumant mon portable, je vois son message qui m'annonce qu'il est bien arrivé en Angleterre. Je lui réponds et vais me changer pour danser.

    6H00, la musique est coupée par la sonnerie m'indiquant l'arrêt. Je finis mon enchaînement, prends le temps de m'étirer et file dans la salle de bain prendre ma douche et me préparer pour les cours.

    Ma petite vie monotone se répète de semaine en semaine : la danse, douche, petit-déjeuner, cours, musique, cours, déjeuner, cours, musique, cours, danse, devoir, danse, musique.

    Or, ce matin, alors quand je m'apprête à descendre prendre un petit-déjeuner, je suis coupée dans mon élan par la sonnerie incessante de mon portable. Je l'attrape et réponds.

    Je suis quand même contente d'avoir des nouvelle de ma mère. Elle ne pourra sûrement pas sortir de l'hôpital mais au moins je me dis qu'elle est toujours là et que son cas ne s'aggrave pas. J'aimerais tout de même la revoir – même que se soit à l'hôpital. Malheureusement pour moi, les visites ne lui sont plus toléré.

    Après l'appel, je suis incapable de descendre au self prendre quelques choses. Je regarde l'heure et de toute manière il est trop tard pour descendre manger.

    Pour me vider l'esprit, j'attrape ma guitare et joue. Je chante faiblement. J'ai la voix qui se brise ce qui n'est vraiment pas beau. 

    Je finis par ranger mon instrument et rejoindre les autres internes devant l'escalier.

    On descend et les cours recommencent comme d'habitude.

    La journée est très longue. Rien que l'idée de ne peut-être pas revoir ma mère m'effraie. Même la musique ne me permets pas d'oublier cette horrible image.

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