Chapitre 88 : mercredi 28 novembre

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Ce matin en me levant, je me dis qu'il va se passer quelques chose. Quoi je ne saurais le dire. Après réflexion, je me dis que je verrais bien au cours de cette journée. Je danse pour essayer d'oublier mes questions incessantes.

En m'élevant dans les airs, j'ai l'impression de revivre. Je tourne à droite, recul, prends le peu d'élan qu'il m'est possible d'acquérir. J'ai mal calculer mes distances et voilà que je me cogne contre le mur. Je retombe sur le dos. Je reste quelques seconde inerte avant de me relever et de reprendre à danser. Je suis toute tremblante mais je me force à continuer. Oups, j'ai du faire trop de bruit quand je me suis cognée dans le mur. Quelqu'un frappe à ma porte. Je l'ouvre et me retrouve face à un gars.

Il commence à me demander des explications. Il me pose un bon paquet de questions. Il est coupé en plein dans son élan par l'alarme qui hurle dans nos oreilles. Cette dernière couvre toutes les paroles de mon interlocuteur. Je vois qu'il commence à paniquer. Je reviens avec deux sweat que j'ai attrapé avant de quitter ma chambre. Je ne réfléchis pas et lui empoigne le bras. Il est obligé de courir pour suivre mon rythme de marche. Je le lâche pour dévaler les escaliers. Je m'apprête à sortir quand je m'aperçois qu'il ne m'a pas suivi dans les escaliers. Ni une ni deux, je remonte la petite vingtaine de marches avant de le forcer à me suivre.

On finit par arriver dans la cours déserte. Il est essoufflé par ce qu'on vient de faire. Les autres internes, ainsi que le pion nous rejoignent. Je tends un de mes sweat au gars qui était essoufflé à notre arrivé dans la cours. Il le prend volontiers et l'enfile. Je remarque un gars un peu plus éloigné de tout le monde. Je m'approche vers lui et lui tend mon sweat. Il me fait pitié à grelotter. Il est gêné de l'accepter et pour lui montrer que je n'ai pas froid je continue de danser. J'utilise une bonne partie de l'espace.

Il me regarde bouger dans la nuit. En ville la nuit est éclairé par des lampadaire. Là où j'habite, il n'y a pas de lampadaire. Je trouve ça rassurant et apaisant.

Quelques minutes plus tard, tout le monde remonte dans sa chambre. Ils mes redonnent tous les deux mes sweat. Je dis au gars qui était un peu plus seul de le garder. Il grelotte toujours. Il rougit et finit par accepter avant de partir vers sa chambre. Je rentre dans la mienne et m'étire avant d'aller prendre ma douche. L'eau chaude coulant sur ma peau me fait un bien fou. Je ne prends pas la peine de défaire mon chignon. Je descends pour me rendre en cours.

La journée de cours c'est plutôt bien passé. Je n'ai pas de cours super mais bon je n'ai pas le choix. Au cours de la journée, j'apprends que notre conseil de classe est dans pas bien longtemps.

Le soir, dans ma chambre d'internat, quelqu'un frappe à ma porte. C'est gars à qui j'avais dit de garder mon sweat qui me le rend. En me voyant avec ma guitare, il me demande ce que je faisais. Je ne prends pas la peine de lui répondre mais je joue une chanson que mon frère avait écrit et composé. Le gars me félicite et je rougis en entendant des applaudissement provenant des chambre pas loin de la mienne. Le gars me laisse et je pars faire mes devoirs que je n'ai pas encore fait. Je termine la soirée par de la danse et du chant.

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