Chapitre 120 : dimanche 30 décembre

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Je n'arrive plus à dormir. Je le regarde dormir avant d'engouffrer ma tête dans l'oreiller. Je laisse les larmes rouler sur mes joues et mouiller l'oreiller. Je ne veux pas que l'on se sépare. Le bruit de mes larmes étouffé par l'oreiller Le réveil. Il se met sur le ventre en se collant à moi. Il passe son bras droit sur mon dos. Il me murmure des mots pour essayer de me calmer. Il me répète plusieurs fois qu'il est là. Je me tourne pour lui faire face. Il me prend dans ses bras et me réconforte en me caressant mon dos. Il me demande d'arrêter de pleurer. A ses mots, mes sanglots se font moins important. Je finis par me calmer et je me rendors dans ses bras rassurant. Quelques heures plus tard, je me réveille par la sonnerie de nos portables qui sonne à l'unisson. Nous nous réveillons dans la même position que quand il m'a calmé et rassuré.

Il arrête les sonneries et me fais un câlin. On se sépare pour se préparer et nous rejoignons tout le monde. Je reste un peu plus longtemps avant de partir en courant avec mes valises vers le lieu de rendez-vous. On nous montre la chambre. Je vais devoir la partager avec trois autres personnes.

Une dizaine de minutes après mon arrivée une autre danseuse arrive. Elle est bien plus grande que moi. Elle a les cheveux bouclé et long. Pour sa venu, elle est habillée d'un simple t-shirt avec un survêtement. Elle dépose ses valises et reste sur son portable.

Une demi-heure après mon arrivée deux autres filles franchissent le seuil de la porte. Elles n'arrêtent pas de parler entre elles. Je ne me sens pas du tout à l'aise. Elles ont toutes les deux les cheveux long et lisse. L'une à les cheveux bond, l'autre roux. La fille aux cheveux blond porte une chemise – de marque – avec un pantalon très large et des chaussures à talon que je n'ai jamais vu auparavant. L'autre fille, la rousse, est vêtu d'une affreuse robe violette avec de la dentelle bordeaux au niveau de son col, de ses manches et du bas de sa robe. Elles déposent elles aussi leur valises et s'assoient pour continuer leur conversation. Je remarque qu'elles ont toutes les trois du maquillage un peu partout. De mon côté, je n'aime pas toutes ces choses superflu. Je n'ai été que quelques fois maquillé pour un spectacle et la fois ou nous avions été dans une bâtiment de lux mais je n'aime vraiment pas en mettre. Pour quand je faisais des spectacles ou des concours je ne m'applique que de la poudre pour que les jurys ou le public remarque la simplicité de la tenu.

Une dame arrive dans la chambre me sortant de toute ma rêverie. Elle nous demande de nous préparer et de monter aux troisième étage. Elle part en refermant la porte. Je me tourne de dos – de manière à ce que les autres filles ne me voies pas nu – je me change et sors de la pièce. Pendant que je me change, la première fille qui est arrivée après moi part se changer dans la salle de bain. Les deux autres filles attendent leur tour pour aller dans la salle de bain. Je monte les six cents marche qui me permettent d'accéder au troisième étage. Je lis les panneaux d'indication et les suis. Je me rends compte qu'une erreur a été commise quand je me retrouve une nouvelle fois sur les marches. Je fais demi-tour et demande. On m'emmène à une salle.

J'entre dans la salle et remarque que je suis la première à entrer dans la salle. A travers une vitre, je peux apercevoir plein de garçons s'activer autour d'une professeure de danse. Je devine qu'elle leur a donné des exercices à travailler. Une des professeure de danse arrivent et me demande de prendre place sur une des chaises. Je m'exécute et m'installe au premier rang. Les premières filles font leur apparition. Je ne reconnais aucune des filles de ma chambre. Puis, la fille qui est restée sur son portable lors de son arrivée fait son entrée dans la salle. Elle prend place au dernier rang. Je remarque qu'elle a rajouté du maquillage. Maintenant, je trouve qu'elle ressemble à un pot de peinture.

Plusieurs filles arrivent en parlant ou en rigolant. J'ai l'impression qu'elles se connaissent toutes depuis longtemps. Les deux pipelettes qui sont dans ma chambre arrivent en retard. Les présentations sont déjà effectuées lorsqu'elles ouvrent la porte et qu'elles s'installent comme si elles en ont eut l'autorisation.

Les professeurs nous demande quelques exercices. Quand je suis toute seule j'arrive parfaitement à les exécuter. Devant tout le monde, je suis prise d'une crise de panique et je n'arrive pas à me contrôler. Je fais n'importe quoi. J'en ai honte. J'ai envie de partir me réfugier ailleurs et de danser seule comme je l'ai toujours fait. Je me mets à trembler d'angoisse et de peur. Je me sens oppressée mais tente tant bien que mal de résister à l'envie de partir.

Je me mets à trembler de plus en plus. Je ne peux pas rester plus longtemps dans cette salle qui me fait ça. Je sors et cours jusqu'au toilette que j'ai repéré en me rendant à la salle. Je vomis juste en arrivant. Je me passe de l'eau sur le visage et essaie par tous les moyens que je connais de me calmer. J'ai peur de la suite. Je n'arrive pas à me calmer. Des pas se font entendre dans le couloir. Je me fais toute petite. La personne s'arrête juste devant la porte. Elle me demande ce que je fabrique ici et non dans la salle avec les autres. Je tente de lui expliquer. Cependant, je tremble tellement qu'aucun son ne franchit mes lèvres.

Elle me prend le bars avec une force qui me fait un mal de chien. On descend les marches. Deux cents cinquante. Elle ouvre une porte cachée parmi le mur. Elle me laisse au milieu d'une salle contenant des fauteuils. Elle rentre dans un bureau et parle avec quelqu'un. Elle ressort quelques instants plus tard en me laissant là.

Une dame – l'infirmière – me prend en charge. Elle est douce et s'est s'y prend avec les enfants.

Une fois calmé, l'infirmière me fais répondre à tout un tas de question. J'y réponds avec franchise et toute honnêteté comme elle me l'a demandé. Elle prend plusieurs notes de ce que je réponds. Parfois, même, elle me fait répéter les mêmes choses. En fin de matinée, l'infirmière part donner ses notes à quelqu'un. Elle revient un peu plus tard.

En début d'après-midi, elle m'explique des indications à faire. Je suis le chemin qu'elle m'a indiqué. De nouveau, je me retrouve dans une salle. Grâce aux miroir, je m'aperçois avoir une tête de malade. Une professeure de danse me demande d'exécuter quelques mouvements. Ils sont tellement bien fait que je suis obligée de les refaire plusieurs fois. La professeure de danse met fin à cette horrible journée pour mon plus grand bonheur. Elle me ramène à ma chambre et me conseille de bien me reposer avant les examens de demain. Je lui souris faiblement, la remercie avant de lui faire une révérence. Je pars prendre une bonne douche et pars dans mon lit. Avant de m'endormir, je Lui envoie un message pour lui expliquer ma journée. Il ne sait pas quoi dire et me souhaite une bonne nuit. Je finis par m'endormir en pensant à ce qui m'attend demain.

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