Chapitre 51 : lundi 22 octobre

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En ce premier lundi de vacances, je dois dire être vraiment contente de ne pas être au lycée à suivre des cours ennuyant et de me retrouver seule dans ma petite chambre d'internat.

    J'ai passé une journée particulière. Par habitude, j'ai mis mon uniforme que j'avais l'année dernière. Je prends soin de soigner ma tenu et ma coiffure. Je me suis très légèrement maquillé et ai mis un corsait. Je peux bien faire ça pour l'anniversaire de papa. Avec sa maman et lui nous avons été à l'hôpital voir ma mère. Nous ne sommes pas restés longtemps pour ne pas fatiguer maman.

    Même qu'elle ne peut plus parler, elle est très contente de nous voir. 

    L'après-midi, pendant que nous nous rendons tous les deux à la falaise. Nous sommes descendus sur le sable pour parler en marchant sur celui-ci.

    Je suis très inquiète pour ma mère. Je la trouve tellement pâle et maigre. Dans ma tête je n'espère pas qu'elle ne souffre plus. La voir souffrir me fais mal. 

    Il s'en ai rendu compte de mon inquiétude et sans que j'ai besoin de lui expliquer, il tâche de me rassurer.

    On est presque arrivé de l'endroit où l'on remonte pour aller chez moi que mon portable se met à sonner. Je m'arrête et décroche, lui à mes côté.

    C'est ma cousine qui m'annonce que son père vient de mourir et que ça mère est malade. Elle vient de sortir de l'hôpital pour m'annoncer la nouvelle. Elle veut que je transmets le message à mes parents. Je lui explique alors que mon père est mort et que ma mère est très malade.

    Elle est désolé pour moi et me demande comment je fais. Je lui dis que je vis chez le voisin qui est super gentil. Derrière, j'entends pleurer. Je lui demande alors qui se trouve avec elle. Elle m'explique qu'il s'agit de sa meilleure amie. Cette dernière nous coupe la parole pour nous annoncer la mort de sa mère : ma marraine. Je m'effondre à cette nouvelle. On raccroche à la suite de ça.

    On rentre chez moi. Moi en pleurant à chaude larmes, lui en essayant de me calmer, de me réconforter. En arrivant dans l'entrée de chez moi, il prend mon corps tout frêle, tout blessé, tout briser dans ses bras. Ses bras sur mon faible corps me font du bien.

    Je me blottie un peu plus contre lui et lui souris faiblement en le remerciant. Il me rassure.

    Il me caresse le dos pour me rassurer et pour me calmer. On est allongé sur mon lit. Je suis dans ses bras. Mes larmes ont mouillé son t-shirt mais il ne me repousse pas et reste là à me soutenir. Il m'aide à sa manière. Je finis finalement par m'endormir dans ses bras qui me réconforte.

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