Chapitre 168 : samedi 16 février

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Ses parents sont arrivés hier soir. Ils nous ont annoncé qu'on partait dimanche matin. Je profite donc de ce dernier jour. Je me suis habituée au fait que nous soyons chez ses grands-parents. Ils m'ont bien accepté et je leur remercie. Je n'arrive plus à dormir et pourtant il n'est que 1h55. Je me repasse le fil de la semaine.

J'en ai marre de ne plus dormir, je me lève et enfile directement mon collant, mon justaucorps et mes pointes. Je mets de la musique mais fais attention à ce que le volume ne soit pas trop fort pour ne pas réveiller tout le monde. Je ne fais pas attention à l'heure. Sans le vouloir, je me cogne dans un des murs. Je m'arrête quand je m'en rends compte.

Son grand-père arrive à la porte et me vois paniquer. Il me rassure en me disant que ce n'est rien et qu'il a déjà donné un gros coup de point dans un des murs de la chambre. Je m'étonne de ce qu'il avait pu faire. Son grand-père m'invite à descendre. Je m'empresse de sortir dans le couloir. Nous descendons dans la cuisine préparer un bon petit déjeuner. On débarrasse et nettoie ce que nous avons sali. Je pars prendre ma douche et me brosser les dents. En redescendant, il me propose une balade à cheval. Je refuse en demandant si je peux plutôt me rendre sur un des sites d'escalade et aller en faire.
Il m'emmène sur un site que je n'ai pas été. Il n'y a personne et le paysage est magnifique. J'enfile mon baudrier et m'attache pour pouvoir grimper. Il me regarde monter. Au bout d'un moment, je m'arrête parce que je me sens comme prise d'un vertige. J'ai l'impression que mon corps va me lâcher d'un instant à l'autre. Je commence à redescendre tranquillement. Rapidement, je sens qu'il me fait descendre. Je me laisse descendre. Je le remercie une fois que je suis à nouveau sur la terre ferme. On rentre à la suite de notre petite escapade.

Il commence à pleuvoir alors nous commençons par faire un jeu de société. On ne trouve aucune idée alors nous partons sur un action vérité. Quand vient à mon tour, je me trouve étonner face à la question. Je réponds le plus timidement possible avant d'en poser une autre. La fin de matinée passe assez vite. Nous rigolons pas mal.

L'après-midi, nous laissons ses parents parler à ses grands-parents. Dans la chambre où Il dort, nous organisons une bataille de chatouilles. Je lui demande d'arrêter et lui propose de faire nos valises avant de reprendre. Il approuve avant de me chatouiller une dernière fois. Je reviens le voir une fois ma valise bouclée. Je le regarde finir de faire la sienne. En attendant, je reste sur mon portable.

Je ne fais pas attention. Il vient s'allonger sur moi et me chatouille sans que je puisse m'arrêter de rigoler. J'essaie à plusieurs reprises de le chatouiller mais il arrive toujours à me bloquer et à me chatouiller.

Sa grand-mère nous appelle pour le repas. J'ai tellement rigolé que je n'ai pas faim. Il ne réagit pas et me force à manger. Le repas se passe bien. On remonte finir de se préparer. Il est dans la salle de bain et je l'attends allongé sur son lit. Je m'endors accablé par la fatigue.

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