Chapitre 6 : vendredi 7 septembre

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Coucou, je suis contente que cette première semaine de cours touche à sa fin. C'est avec joie que je quitte mon lit. Il est plutôt que d'habitude mais j'ai envie de me faire plaisir.

    Après être remonter à la fin de mon petit-déjeuner et mettre brosser les dents. Je joue la chanson du départ que mon frère a écrit lorsqu'il a apprit qu'on partait faire notre première colonie.

    J'enchaîne sur les paroles d'une chanson que j'ai intitulé « La Fin ». C'est avec l'esprit libéré que je m'enjaille sur les deux chansons que j'interprète.

    Je reprends à chanter comme une folle la chanson de mon frère. Je suis interrompue dans mon élan de folie. Par le soudain battement de ma porte qui s'ouvre brusquement sur le pion. 

    Décidément, j'ai de la chance avec lui. Après s'être excuser et m'avoir félicité il me demande gentillement de les rejoindre dans le couloir.

    Je prends soin de la nettoyer et je sors. Les rumeurs à mon sujets furent les principales conversations des lycéens. 

    A chacune de mes pauses et surtout le midi, plusieurs groupes de lycéens me demandent de jouer des instruments et de chanter. L'après-midi, à 15h15, je lâchais ma voix et m'enjaille une nouvelle fois sur ma chanson.

    A la fin des cours, alors que je me pensais seule dans la salle de musique, je me laisse porter par la chanson de mon frère. J'ai les yeux fermés parce que j'ai l'impression d'entendre sa voix si mélodieuse. C'est merveilleux. Je suis sur mon petit nuage. Mon moment de bonheur et l'intense  joie qui m'ont lié à jamais avec mon frère. 

    Pour rien au monde, j'aurais voulu brisé cette touche de bonheur. Cependant, des mains qui se frappent entre elles, me font redescendre sur terre. La réalité me frappe de plein fouet.

    J'ouvre les yeux et découvre que le proviseur, un pion et mes parents sont assis sur des bancs le long du mur. Ils se trouvent en face de moi.

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