Chapitre 129 : mardi 8 janvier

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Je dois reconnaître que je suis stressée à l'idée de devoir danser devant tout le monde. Pour essayer de m'enlever cette peur, je me lève tôt – encore plus tôt que d'habitude – et danse au rythme de la musique que j'ai lancé avant que je ne « saute » dans les airs. Je retravaille tous les défauts que j'ai rencontré la veille. Je fais bien attention à mes pirouettes et je vais au bout du mouvement comme j'ai l'habitude de me pousser lorsque je danse chez moi, dans l'internat du lycée ou bien en salle.

J'arrête de danser deux heures plus tard. Je suis assez fière de ce que j'ai fait. J'ai préféré faire moins longtemps et plus jolie. Je pars prendre une douche. Je me coiffe d'un chignon flou. Mes cheveux sont encore mouillé mais je ne veux pas mouiller mon chemisier ni les salir pendant que je suis attablée devant mon petit déjeuner. Mon élastique tombe par terre et mes cheveux retombent sur mes épaules et dans mon dos. Finalement, je laisse mes cheveux comme ça. Je prépare mon sac et attrape la guitare. Je joue vite fait quelques morceaux qui me passe par la tête.

Au bout d'un moment – après trois musiques de jouer – la dame qui nous réveille apparaît dans l'encadrement de la porte. Je me trouve tellement dans ma bulle que je sursaute en entendant des pas résonner. La corde de la guitare n'a pas non plus super bien réagit puisque cette dernière c'est cassé. Je reprends mes esprits et peste contre la corde de la guitare. Le son n'est absolument pas jolie à écouter. Je m'arrête de jouer et me rends devant la cantine.

J'arrive un peu avant les gars de ma table. On rentre dans la salle et attendons que tout soit prêt. Ils me questionnent sur mon uniforme. Je leur raconte l'histoire tout en commençant à manger. Mon portable émit une musique avant que j'ai le temps de finir mon récit. Je finis mon récit et réponds aux messages que je viens de recevoir.

Mon portable se met en veille puis une des musique de mon frère retentit. Je m'empresse de changer sur un de mes enregistrement. Il s'agit de la même musique qu'un gars de l'internat me dise que ma musique est plus jolie que celle d'un chanteur. Je la mets juste après mon enregistrement. Un des trois gars – le quatrième est partie sous décision médicale – brise le silence en me demandant qui joue et chante sur la musique précédente. Je m'arrête de tous mouvements. En même temps, mon visage s'empourpre. Je finis par avouer que c'est moi qui faisait la musique ainsi que le chant. La musique change et retombe sur mon enregistrement. Les gars me demandent de la laisser parce qu'ils l'aiment beaucoup. Je la laisse pas très à l'aise. On repart dans nos chambres. Je me brosse les dents et L'appel comme son message me le demande. Il m'explique son problème. Je prends le temps de réfléchir puis Lui dis comment faire. Il m'écoute attentivement puis après avoir été remercié on raccroche. A peine ai-je raccroché qu'il est l'heure pour moi de commencer. Dans le hall, mon prénom et mon nom indique une salle. Je m'y rends et aperçois qu'il s'agit d'une salle de classe normale. Durant toute la matinée nous sommes assis en cours. Je m'ennuie. L'après-midi, nous devons tous passer à l'échauffement. J'ai de la chance de passer dans les première. Peu d'élèves sont présents devant moi.

Bien sur, au premier rang, se trouvent les juges et la principale de l'établissement. Au deuxième rang, je remarque que quelques personnes de l'administration sont présentes. Mon analyse s'arrête là. Les premières notes de musique résonnent dans la salle. Tout mon corps exécutant tous les mouvements les uns après les autres. Je pousse encore plus loin mes mouvements. Je saute plus haut, mes sauts sont exécutés avec de belle jambes bien tendu. Mes pirouettes sont équilibrées. Puis c'est bon tout à coup je reviens à la réalité. La musique s'est arrêté. Mon corps c'est arrêté de bouger. Les trois pires secondes sans bouger sont horrible.

C'est bon, je peux enfin relâcher et souffler. Je descends de scène pendant que j'entends le nom suivant se faire appeler. Je regagne rapidement ma place en public et regarde les autres danses. Il y a un énorme niveau de danse que je suis pratiquement sur et certaine de ne pas être qualifier. Dans tous les cas je ne veux pas rester dans cette école de danse. Je trouve qu'il y a trop de pression.

L'épreuve prend fin. Je rejoins les gars et les félicite pour leur prestations. Ils fond de même et nous n'arrêtons pas de parler pendant que je mange mes légumes et ma part de galette. Les gars en ont prit une mais ils mangent leur entré et leur plat très bien garni ainsi que leur fromage. Ils me donnent leur part de galette. On finit par se séparer pour aller dormir. Le monde des rêves et des cauchemars me prennent très rapidement dans leur bras.

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