Chapitre 123 : mercredi 2 janvier

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C'est bon, les examens reprennent. Les épreuves écrites durent une bonne semaine et encore des examens pratiques. Au lieu de penser au programme de chacune des épreuves, je ferais mieux de me lever et de me changer.

Je sors donc de mon lit. Je le refais et descends les quelques marches. Je manque de tomber. Je me rattrape sur le bois de sécurité. Je saute et retombe sur le sol. Je m'empresse d'enfiler mon collant, mon justaucorps et mes pointes. Je m'échauffe et danse pour enlever la pression que je me mets pour toutes ces épreuves écrites. Je ne cesse de me remettre en question.

Après deux heure et demi de danse, je décide de m'arrêter et de partir me préparer. Je boutonne mon chemisier avec toujours la broderie de mon nom et de mon prénom. Le métal du logo est froid sur ma peau chaude. J'enfile mon collant bleu nuit ainsi que ma jupe de même couleur. Mes chaussures finissent de compléter ma tenu. Depuis que je les ai, je ne peux pas dire qu'elles soient beaucoup abîmé. Je fais le choix de mettre mes chaussures blanches. Le blanc éclatant égaie ma tenu sombre. De plus, le blanc rappelle la couleur de mon chemisier.

Je me détache les cheveux. Je reste quelques secondes devant le grand miroir à réfléchir à quelle coiffure que je peux faire. J'opte pour un chignon tressé. Quelques mèches rebelles sortent par-ci par-là de ma tresse. Je la défais et m'applique une légère couche de laque. Pas trop, histoire que je peux encore retravailler mes cheveux avec aisance. Je réussis ma tresse et me lance dans un chignon. J'en fait un simple et fin. Avec ce chignon là, ma tresse affine mon chignon et ce dernier accentue ce côté tressé ce qui met en valeur ma tresse. Je finis par une bonne couche de laque et sors de la salle de bain fin prête.

Je range ce qui traîne dans la chambre. La porte de la chambre s'ouvre sur une dame. Elle me voit de dos et suspend ses paroles. Je me retourne pour lui faire face. Je la questionne. Elle ne me répond pas. Dans l'encadrement de la porte, derrière elle se tient une jeune fille. Cette dernière interpelle la dame qui reste figé dans le vide. La dame qui est si admirative reprend – un peu plus tard – ses esprits et se tourne vers son interlocuteur. J'attends qu'elles terminent de parler pour pouvoir l'interroger une nouvelle fois. Elle me répond positivement et part dans le couloir.

Je me rends dans la salle du petit-déjeuner. La plupart des filles présentes ont les cheveux détaché et portent des tenus simple. Les garçons ne sont pas encore présent dans le réfectoire. Je m'installe à ma table – réservé par chambre – et attends gentillement que tout le monde arrive. La salle ne tarde pas à se remplir. Je me prends un grand bol de thé avec quelques morceaux de pain. J'accompagne le tout avec de la viande et des légumes. Je finis par retourner à ma table. Je mange tout ce que j'ai pris. Une chambre de garçon – qui se trouve normalement juste à côté de la mienne – a demandé à venir à ma table pour pas que je reste tout le temps toute seule. Ça a été accepté. Un des gars de la table laisse les trois gâteau qu'il a pris en se servant. Je m'en étonne et le lui fait reprocher. Il me les donne en me disant qu'il n'a plus faim. Certains dans la salle me regardent bizarrement. Je ne sais pas s'ils sont impressionnés par tout ce que je mange ou si c'est parce que j'ai pris du salé.

En sortant, on se rend rapidement dans nos chambres pour nous brosser les dents. Je passe la sangle de la guitare dans mon dos et joue la musique que mon frère a fait pour nous encourager. Je préfère le version du piano que celle de la guitare. Je repose l'instrument et rejoins la salle qu'on m'indique. Je m'installe à une table et patiente.

~~~~ après 47 minutes d'attente ~~~~

Je suis obligée d'éteindre mon portable et le donne à une dame. Je m'exécute et finis par me poser quelques questions qui m'inquiète. La dame qui nous a ramassé nos portables nous explique le déroulement des épreuves. J'écoute avec attention. Une fois les explications terminées, elle nous distribue le sujet. Elle nous autorise à regarder une fois que tout le monde est face à un sujet.

Je griffonne copie double sur copie double. Je ne vois pas le temps passé. Les pages du dossier se tournent lentement. Vers 15h20, je commence à en avoir assez de l'épreuve. Je m'accorde une pause et picore dans mon repas que je n'ai pas encore touché.

Il est composé d'une salade de légume – de saison – d'un gratin au thon et d'une salade verte. Pour le dessert nous avons un gâteau aux fruits. Sur notre plateau, nous avons deux tickets. Un pour avoir un yaourt – ou autre produit laitier – l'autre consiste à demander une boisson chaude de notre choix. Ce repas me redonne de l'énergie. Je me replonge dans le dossier et enchaîne page après page.

A 16h37, nous recevons tous deux fruits. La dame qui les distribue me demande pourquoi je n'ai pas finis de manger tout mon déjeuner. Je lui réponds avant de continuer à avancer dans le dossier. Elle ne me dépose pas les fruits et continue son travail. L'épreuve se termine vers 18h25. Je la termine à 18h22. Je finis mon déjeuner – durant les trois dernières minutes de l'épreuve. On remonte ensuite dans nos chambre. Je suis totalement lessivée.

Je rallume mon portable et pars prendre une bonne douche pour me vider l'esprit. Mes cheveux mouillés retombent sur mes épaules nus. En sortant de la salle de bain, je déverrouille mon portable et m'habille avec le sweat de mon frère. Je mets mon jean bleu et enfile mes tennis. Savoir que je porte le sweat de mon frère me rassure. De plus, il aimait beaucoup les animaux. Surtout l'animal qui est imprimé sur son sweat.

Je lui ai offert lors de son anniversaire, quelques semaines avant le voyage scolaire et donc l'accident du car et surtout de son décès. En pensant à lui, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il veille sur sa sœur qu'il aimait tant. Je pense qu'il est fier de me voir épanoui dans mes passions.

Je ne me suis pas rendu compte que je joue et que je chante la musique qui dit que je l'aime. Cette chanson, je la dédis bien évidemment à mon frère mais les paroles s'adresse aussi à mes parents. Ils me manquent mais je me dis que j'ai déjà beaucoup profité des moments que j'ai passé à leur côté. J'ai eu beaucoup de chance de Le rencontrer Lui. Il est toujours là pour m'aider et c'est grâce à Lui et à sa famille que j'ai la chance d'avoir ce parcourt là. Ils s'occupent de moi comme si je suis leur vrai fille.

Je réponds à ses messages. Nous finissons en appel et je refais la musique. Je finis par reposer la guitare et aller dans mon lit. Trop épuisée par la journée que je finis par m'endormir au cours de l'appel.

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