Chapitre 70 : samedi 10 novembre

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Ce matin, en me réveillant je n'ai qu'une idée : danser. Comment expliquer cette passion ? Je me lève donc hâtivement et descends prendre un petit-déjeuner. Je remonte enfiler mon justaucorps et mes pointes. Je redescends pour regagner le sous-sol où se trouve la salle réservée pour la danse. La musique commence. Je m'échauffe tranquillement et travaille plusieurs phases techniques. Pendant de longues heures suivantes, je me laisse entièrement porter par la musique. Je souris parce que je suis heureuse de danser. J'aime la danse.

Je finis par faire une révérence en me rendant compte que maintenant que toute sa famille me regarde. J'ai chaud mais je suis heureuse. Le bonheur me rempli de nouveau et ma danse est-elle aussi représentative de mon état. Ma danse reflète surtout ma joie. Je recommence à danser. Je viens de m'arrêter mais je n'ai pas assez ressenti l'adrénaline de la danse. La musique me transporte. Bien sûr, elle est moins ressenti parce que la musique est seulement dans ma tête.

De nouveau, je fais une révérence. Les applaudissements de sa famille résonnent à mes oreilles. J'ai chaud. Pour rien arrangé, je suis toute rouge d'être autant admirée et applaudi. Je pars du studio rouge de honte. J'ai toujours cette joie qui ne me quitte pas.

Je prends une douche et me rends dans ma chambre pour aller pour aller chercher mon matériel d'escalade. Je l'ai oublié. Il est dans ma chambre à m'attendre. Il me laisse finir de préparer mes affaires. Il ne m'arrête que quand je mets mon sac sur l'épaule et m'apprête à ressortir de ma chambre. Il me met sur mon lit. Pour me féliciter, il dit tellement de louange que je deviens aussi rouge que pas possible.

On mange un petit quelques choses avant de partir en direction de la falaise. Il tourne à un endroit. Je comprends qu'il m'emmène dans un endroit à l'opposé de la falaise. Au final on continue de marcher jusqu'à la patinoire. Je refuse de monter sur la glace. Il reste à mes côté. On regarde sa sœur s'éclater sur la glace. Il me raconte quelques souvenirs sur la glace. Lui n'ont plus n'aime pas la gloire. Il n'aime pas vraiment être acclamé à la fin de chacune de ses prestations.

Sa sœur arrive vers nous, en coupant notre conversation, elle finit par affirmer qu'il faisait retourner les gens. Il rougit avant de m'expliquer sa plus grosse chute. Elle est arrivée quelques jours avant le spectacle de deuxième année. Il a passé deux semaines avec une sonde respiratoire. Il était dans le coma et s'était cassé le poignet droit. Les côtes ont été fragilisé par les patineur qui l'avaient frappé.

Il a les larmes aux yeux en évoquant ce douloureux souvenir. Je lui prends la main quelques secondes. Je la relâche et l'entraîne vers la sortie du bâtiment. On parle peu, en attendant sa sœur. Ce n'est pas un de ces silence gênant. Il s'agit là, d'un silence de compassion et rassurant.

Sur le chemin du retour nous atteignons la falaise un peu avant que la sublime sphère d'or nous fasse rêver par ces magnifique couleurs jaune-orangé. Puis vient le rose, le rouge. Et comme cela jusqu'à la couleur bleu nuit avec quelques étoiles dans le ciel. Le claire de lune nous guidant pour pouvoir rentrer à la maison.

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