Chapitre 31 : mardi 2 octobre

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C'est en ce mardi 2 octobre que j'ai enfin pu essayé le mur d'escalade en m'inscrivant à un atelier. Évidement que je préfère escalader à même les pierres. Je dois quand même reconnaître que le mur d'escalade est bien.

    Après l'escalade, il me reste toujours deux heures avant de pouvoir monter à l'internat.

    Pendant ces deux heures, je suis dans la salle de musique à jouer du piano. J'en profite également pour faire mes devoirs et réviser mes cours. Les devoirs s'enchaînent les uns après les autres.

    En remontant dans l'internat, je fais mon sac de cours pour demain et danse.

    Je saute haut dans les airs. Je savoure chaque instant de cette suspension dans les airs. Bon, comme on ne peut pas rester éternellement à « voler » dans les airs avec rien autour à part l'oxygène dont tu as besoin et le dioxygène que tu rejettes. Je suis donc redescendus et enchaîne pointes, pirouettes, ronds de jambes, coupés, pliés avant de commencer une nouvelle fois.

    Je fais un final par un saut pirouette pour redescendre et finir en pointe. J'aime l'adrénaline que je ressens quand mon corps se laisse porté de lui-même par la musique et les mouvements tant répétés. Plus rien n'existe autour. Mozart, Beethoven, Vivaldi, Prokofiev, Tchaïkovski, Chopin et plein d'autre encore me remplissent de bonheur, de joie.

    Grâce à eux, j'en oublie presque la douleur d'être loin de tout, de mes parents à l'hôpital et de lui qui m'aide tout le temps et qui est aussi collant. 

    C'est donc avec un grand sourire sur le visage que je me glisse sous l'eau, froide au début mais chaude à la fin. Une fois mon pyjama enfilé, je gravis les quatre petites marches qui me mènent à mon lit. Je finis par me glisser sous la couette – froide – puis finis par laisser les bras du sommeil prendre le contrôle de mon corps et de mon cerveaux.

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