Chapitre 147 : samedi 26 janvier

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Je me réveille dans sa chambre. Au début je ne la reconnais pas. J'essaie de voir quelques choses mais je ne distingue rien. La vue d'un cauchemar me revient en tête. Instinctivement je me mets à crier. Je Le réveille. D'une voix toute endormi, Il me demande ce qu'il m'arrive. Je me mets à trembler en lui posant des questions. Il s'allonge à côté de moi et me murmure que nous sommes dans sa chambre et qu'il n'y a rien de mon cauchemar. Je m'en veux d'avoir crier de peur. Je replie mes jambes contre ma poitrine et cache mon visage dans mes genoux. Je tente de refouler les larmes qui embrouillent totalement mes yeux. Il m'attrape par la taille et me tire facilement pour m'obliger à rester sous la couette. J'essaie de Lui résister mais je ne fais pas le poids.

Je me retrouve alors allongée, il met ses bras autour de moi. Je me déroule et lui fais moi aussi un câlin. Il me rassure et me calme avant de se rendormir dans mes bras. Je me laisse rassurer et emporter une nouvelle fois dans le sommeil. Il se réveille avant moi mais me garde dans ses bras. Je me réveille une seconde fois.

On se lève une après mon réveille. Ses parents se trouvent déjà dans la cuisine quand nous arrivons en bas. On s'excuse pour cette nuit. Il explique ça en disant que j'avais revu un cauchemar quand j'avais crié. Ils partent une fois notre petit-déjeuner avalé.

On part se poser face à l'océan, en bas de la falaise. On parle de tout et de rien. Un cavalier s'arrête devant nous. Il nous explique la situation. Il nous demande de monter sur son cheval pour que nous échappons aux chasseurs. Je n'ai pas confiance en ses paroles. Je le regarde et d'un coup d'œil nous montons la falaise. On regarde en direction de chez moi. Effectivement, pas mal de cavalier entourent les quartier. On se regarde une dernière fois avant de se lancer dans une course effrénée jusqu'à chez Lui. On rentre à l'intérieur et reprendre notre souffle. En courant nous avons retiré nos sweat. Je me retrouve en débardeur. Lui, il porte un simple t-shirt à manche courte.

Une fois nos émotions repris, je descends danser pour me changer les idées. Je ressens l'adrénaline que me provoque la danse. Plus aucun problème ne m'entoure. Il vient me rejoindre à l'entrée de la salle. Je parviens à l'oublier. Il m'arrête trois-quart d'heure après. Je ne ressens pas la fatigue. Je pars prendre ma douche et le rejoins. Il m'attend dans sa chambre. On parle principalement de danse, de patinage artistique et de musique en attendant que ses parents ne reviennent. On s'allonge pour être plus à l'aise. Il met la couette sur nous pour ne pas qu'on n'est froid. Au bout de deux heures à parler, il s'endort. J'en profite pour attraper mon portable et prendre une photo. Je fais le tour de mes réseaux sociaux avant de reposer mon portable. J'entends au loin une porte s'ouvrir, au alentour des 22h58. Mes yeux se ferment tous seuls. Je me laisse tranquillement rejoindre les rêves. Avant de m'endormir complètement, je glisse ma main dans la sienne. Il me rassure et m'apaise.

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