Chapitre 118 : vendredi 28 décembre

1 1 0
                                    

Je me réveille en ayant froid, je me lève et enfile une tenu chaude de mon frère. Je descends manger un peu et me prépare pour danser. J'enfile ma tenu d'hiver. Je remets le gros sweat polaire de mon frère et descends dans la salle de danse. Je ne danse pas tout de suite mais m'installe plutôt derrière le piano. La musique m'a tellement manqué quand je me trouvais à l'hôpital.

Mes mains caressent les touches les unes après les autres. Toutes ces gammes se fluidifient en reprenant l'instrument. Je joue plusieurs musique que j'ai composé. Au bout d'un moment je me trompe d'un note alors je décide de recommencer. Je rejoue le morceau pour bien me remémorer chaque note et chaque temps. Je la joue une nouvelle fois – en essayant de ne pas regarder mes notes. J'y arrive avec quelques doute mais rien de mal. Je la rejoue une fois et chante les paroles que nous – mon frère et moi – avons écrit. J'aime beaucoup le texte.

A la fin du morceaux, je me lève et passe la porte qui me sépare de la salle de musique de la salle de danse. J'enlève mon sweat et m'échauffe. Je prends le temps de pousser mon échauffement plus loin que je ne le fais déjà. Je change rapidement la musique et m'élance sur un rythme que j'apprécie énormément. A travers cette danse on peut y lire ma blessure. La musique qui suit est une musique très triste. Je danse dessus de temps en temps lorsque je passe dans des périodes difficiles à affronter. Je finis par une danse très énergétique et très joyeuse. Il me rejoint devant l'entrée de la salle et sourit en entendant la musique.

Je m'arrête, prends une douche rapide et nous sortons nous balader. Dans la forêt pas tellement loin de chez moi, un chalet en bois tombe en n'importe quoi. On s'y approche avec prudence. On bouge une à une les planches de bois. Le bois est tellement tout abîmer que les planches ont gonflé et gondolé. J'arrache une feuille d'arbre et la frotte au bois. A l'intérieur de cette cabane tombée en friche, nous trouvons du papier de ver des vices, des tournevis et le produit pour entretenir le bois. Nous commençons par dévisser les vices qui ne servent plus. Enlever les vis nous prend un bon moment.

Après cette étape, nous sommes chacun emparer d'une feuille de papier de ver et nous avons poncé et poncé sous toutes les coutures les deux cents planches que contenait la cabane. Nous les avons ramené à la maison pour pouvoir les protéger et vérifier qu'elle sont toutes de la même hauteur. On rectifie certaines planches. On les lasures toutes.

A la fin de la journée nous sommes poussiéreux et très sale. Pendant qu'il prend sa douche, je commence à faire la cuisine pour le repas de ce soir. Des champignons feront l'affaire. Je lance en même temps une casserole d'eau salé. Au lieu que je patiente à rien faire, je nettoie et range la cuisine qui est toute en désordre. Je me coupe en rangeant le matériel de cuisine. Je me mets un pansement vite fait. Il arrive dans la cuisine et me prend par le bras. Il retire le pansement que je me suis mis. Il en prend un nouveau et me l'applique délicatement sur ma plaie.

Je pars à la douche. Quand je sors habillée de mon jean et de mon sweat, je redescends. La cuisine est bien rangée et toute propre. Je le remercie et installe la table. Nous finissons de mettre la table que la porte d'entrée s'ouvre sur ses parents. Ils nous saluent et nous remercie d'avoir tout fait. Tout se passe dans une ambiance détendu. Une fois la table débarrasser et nettoyer, nous restons un peu à parler tous les deux avant de s'endormir.

JournalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant