Chapitre 15 : dimanche 16 septembre

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Dimanche 16 septembre, c'est un jour que je redoute tant. Cela fait maintenant deux ans que j'ai perdu mes grands-parents. Je me lève la boule au ventre. Encore une fois la maison est silencieuse.

Je prends donc mon courage à deux mains et me force à avaler mon petit-déjeuner.

Je remonte dans ma chambre et enfile un jean noir avec un sweat de la même couleur. Je mets mes baskets et pars vers le cimetière.

J'y reste quelques minutes et finis par me rendre à la falaise. Je m'assois sur le bord de la falaise, les jambes dans le vide.

Quelques minutes plus tard, je sens une présence à côté de moi. Cependant, je ne bouge pas. Mes yeux ne quittent pas l'horizon. Je ne veux pas que mes yeux se remplissent de larmes de chagrin.

9H40, je décide enfin à me lever pour aller préparer mes affaires. Je pars dans quelques petites heures pour une nouvelle semaine à l'internat.

La personne à côté de moi me retient. Je me tourne vers lui et un faible sourire se dessine sur mon visage.

Sans plus atteindre, il me pousse contre son torse. Je mets mes mains autour de sa taille. Quelques larmes s'échappent de mes yeux. Il resserre son étreinte.

On finit par se détacher et rentrer chez nous. Il ne me reste qu'une heure pour préparer mes affaires pour la semaine à venir et manger quelques chose.

Je m'attaque donc à ma valise qui est bouclé au bout de trois quart d'heure. Je descends mon sac et ma valise et me dirige vers la cuisine quand quelqu'un appuie sur la sonnette de la porte d'entrée. J'ouvre la porte et le vois devant celle-ci. Il m'explique et nous partons vers la voiture qui se trouve au bout de mon allée.

Le chemin se passe dans le silence le plus total. Je ne suis pas à l'aise. Je me repasse en tête mon week-end qui malheureusement touche à sa fin.

Je constate que je n'aurais ni vu mon père ni ma mère. Seulement quand elle est venue me chercher vendredi soir. Je n'ai pas non plus fait d'escalade. Ces deux idées me terrifient.

Je ne me rends pas compte qu'il m'a prit la main pour me rassurer. Il resserre son étreinte un peu avant la fin du trajet. Je me tourne vers lui et lui souris malgré les larmes qui menacent mes yeux. On parle un peu, ce qui me détend légèrement. Il me rassure.

On finit par arrivé à mon lycée et nous sortons tous les deux. Il me fait un dernier câlin avant qu'on se revoit le week-end prochain.

On se sépare après s'être échangé nos numéro de portable. Cela me fais mal au cœur. En arrivant dans ma chambre d'internat, je m'allonge sur mon lit, mon portable à côté de moi. Je finis par me lever et prendre une douche avant de me rallonger sur mon lit.

Cette fois-ci les larmes coulent toutes seules sur mon oreiller.

~~~~ 4h00 après l'avoir quitté ~~~~

La sonnerie incessante de mon portable me sortie de mon désespoir. En entendant sa voix à l'autre bout du fil, un sourire se remet naturellement sur mon visage. On parle et rigole de longues minutes.

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