Chapitre 86 : lundi 26 novembre

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Ce matin, en me réveillant, j'ai froid. Je me dépêche de me changer et de m'échauffer. Mes articulations me font mal mais j'ignore totalement cette douleur. Mon genou va beaucoup mieux. Il n'est pas encore entièrement guéri mais je n'ai plus de grosse douleur comme les quelques jours qui ont suivi ma blessure.

En ce matin, glacé, je redouble d'attention pour ne pas avoir mal. Ma dernière grosse blessure a été causé par le froid et le fait que je ne me sois pas suffisamment échauffée. Depuis ces trois mois d'immobilisation, je fais particulièrement attention le matin. De plus, vers 4h00 du matin, le corps est assez faible en énergie.

Je finis mon échauffement vers 5h25 alors qu'habituellement je fais un échauffement d'un peu plus une demi-heure. Je danse avec lenteur mais c'est la première fois que je danse parmi un froid aussi piquant depuis la première fois que j'ai fais un malaise. J'arrête de danser trente-cinq minutes après mon échauffement.

Je m'habille du même uniforme que d'habitude mais je mets mon pull de laine bleu pour ne pas que j'attrape froid. Mes collants d'hiver sont assez chaud, mes collants ont de la moumoute aux niveaux des zones les plus sensible. Je me détache les cheveux en voulant les laisser au naturel. Ils ondulent bizarrement alors je décide de les boucler rapidement. Pour que le tout tienne bien sans que je sois toute décoiffé, je me passe un peu de laque dans les cheveux. J'en mets subtilement pour ne pas trop alourdir ma coiffure. De plus, cette dernière est plutôt banale.

Je sors de ma chambre sous les compliments du pion. Je finis rapidement de me préparer après avoir avaler mon petit-déjeuner qui était constitué de fruits et de quelques tartines. Je finis par un morceau de petit four salé. Ils ne sont pas si mauvais que ça pour des trucs industriel. Avant que je ne quitte le self, les œufs arrivent. Je prends un bol et me sers généreusement. Ils sont super bon.

Avant que je ne commence les cours, je demande au surveillant de l'aider en quelques chose. Il refuse et retourne à sa tâche. J'insiste en lui expliquant que je m'ennuie et que je ne commence que pour 11h15 par histoire-géographie. Il accepte avec étonnamment et me demande de trier et de classer toute la table remplis de feuilles administratifs.

Il me montre comment les ranger. Je me mets au travaille pendant que lui règle tous les problèmes de retard, de professeurs absent ou bien d'exclusion de cours. Une heure et demi après avoir négocier pour aider, je relève la tête et me tourne vers le pion lui annonçant la fin de ma tache.

Il me regarde surpris et m'envoie les emmener dans différent bureau administratifs.

J'exécute mon petit travaille. Les secrétaires s'étonnent de la rapidité à laquelle les feuille ont été remise dans l'ordre. Je leur avoue que c'est moi qui vient de le faire. Je retourne auprès du surveillant pour savoir si je peux lui être utile. Il me répond négativement. Je pars vers un des bureaux des secrétaires et là aussi je propose mon aide. A mon grand étonnement, une d'entre elles accepte. Elle me demande de trier et de reclasser de nouveaux documents.

Je le fais avec sérieux et me dépêche de le faire pour ne pas arriver en retard en histoire. Je finis juste à temps. La secrétaire me remercie et me laisse me rendre en cours. J'arrive devant la salle et vois que la classe n'est pas encore rentrée ce qui me rassure. On rentre dans la salle avec quarante minutes de retard. Le cours se déroule assez rapidement. A la fin de l'heure, le pion entre dans la salle.

Il me fait un clin d'œil avant d'annoncer que la prof d'espagnol Madame ***** n'est pas là de la semaine. On sort d'histoire content de ne pas avoir espagnol. Au lieu de rester à rien faire je me rends à la vie scolaire et comme avant l'histoire, je propose mon aide.

Il accepte volontiers et me donne un ordinateur. Je dois inscrire cinq cents nom de dossier particulier. Le pion, me montre comment faire et me dit que lui enregistre les autres dossiers. Pendant qu'on fait ça, on parle de musique. Nous débattons aussi brièvement sur le cas de certains élèves. Le travaille est nul à chier mais les conversations que nous faisons animent la tache. Il est plus intéressant de débattre sur des cas. Nous finissons en même temps d'enregistrer tous les dossiers.

Il me reste un peu de temps avant de retourner en cours. Je profite de ce moment là pour me rendre dans la salle de musique. Le piano est déjà occupé quand j'arrive dans la salle. La fille s'arrête de jouer et me demande de jouer un morceau. Elle me laisse la place et je m'exécute. Je fais une reprise que j'aime bien. Elle et ses amis m'applaudissent. Je fais comme comme si je ne réagissais pas mais à l'intérieur de moi j'étais toute rouge. Je prends mon sac pour me rendre en anglais.

J'avoue ne pas avoir fait tellement attention à l'heure et m'aperçois qu'il est 14h15. Je redescends et retourne dans la salle de musique. Je ne reprends pas avant 15h30. Il me reste donc une heure et quart devant moi. En revenant dans la salle de musique, le groupe de fille est toujours là. Je fais donc demi-tour et retourne me proposer d'aider, pour la énième fois de la journée. Tout le monde me refuse. Je reste donc tranquille.

Les derniers cours ne sont pas intéressant et passionnant mais en remontant dans ma chambre le soir, la danse est la bienvenue.

Avant de danser, j'ai d'abord fait mes devoirs pour le lendemain. J'ai envie de faire de la musique parce que je n'en pratiquement pas fait. J'ouvre l'application « piano » de mon ordinateur mais l'écran de celui-ci me fait mal aux yeux. Je ferme donc mon ordinateur. Je prends ma guitare et joue debout au milieu de ma chambre d'internat.

Je libère ma voix et chante à gorge déployée. J'enchaîne les chansons. Je suis tellement prise par la folie de la chanson que je ne m'aperçois même pas qu'Il m'appelle. J'arrête de jouer et de chanter quand je commence à sentir la fatigue. Je nettoie mon instrument et le repose délicatement sur son socle. Malgré le début de fatigue que je commence à ressentir, je me met à danser. Je finis par un saut impliquant un grand jeté pour finir par un déboulé suivit d'une pirouette. Ne pensant pas qu'il y a une personne devant moi, je fais tout de même la révérence de fin.

Je ne cherche pas à cacher ma surprise en entendant des applaudissements. Je regarde ma chambre honteuse et c'est là que je vois le pion dans l'encadrement de la porte. Il me remercie. On part chacun de son côté.

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