Chapitre 17 : mardi 18 septembre

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Le mardi 18 septembre, j'ouvre les yeux vers 5h00 du matin. J'ai encore les yeux remplis de fatigue. Je reste dans mon lit en essayant de me rendormir. 

    N'y arrivant pas, je descends récupérer mon portable. Je remonte dans mon lit et reste sur mon portable jusqu'à 6h00.

    Je me lève et m'habille chaudement puisque j'ai froid. Je sors de ma chambre après m'être coiffé d'un chignon.

    Avant de descendre une seconde fois, je joue de la guitare. Un grand sourire naît sur mon visage. Pendant que je nettoie ma guitare, mon portable se met à vibrer.

    Je ne peux m'empêcher d'agrandir mon sourire déjà niait. Je suis moi aussi contente de lui parler.

    Je dois le laisser après quelques messages puisque je dois descendre immédiatement si je ne veux pas arrivée en retard.

    Nos quelques messages m'ont réchauffé. J'ai même enlever mon sweat et mon pull. Je sors donc de ma chambre en chemise avec mon sac sur le dos.

    Je rattrape en peu de temps les autres internes. Je continue à dévaler les escaliers à allure folle. 

    Je dois calmer mon regain d'énergie puisque les cours commencent dans quelques minutes.

    Autour de moi, j'ai l'impression que personne n'a envie de faire autre chose que dormir.

    A la pause, des premières vinnent me parler. Ils sont plutôt très étonnés de mon énergie débordante.

~~~~ après 3h00 de cours ~~~~

    La cantine est rempli de groupe d'amis. Je suis seule à une table avec une musique qui me rend joyeuse - dans les oreilles.

    Je sors et rejoins la salle du piano. Je me laisse surprendre par le nombre d'élèves dans cette petite pièce. Tout le monde écoute silencieusement le piano.

    Je m'approche d'une des guitares et me cale sur le rythme du piano pour jouer un morceau.

    Dans la salle personne ne m'a vraiment remarqué.

~~~~ quelques minutes après mon entrée ~~~~

    Le piano s'arrête ne laissant que la guitare résonner dans la pièce. J'ai alors une bonne partie des élèves qui me regardent jouer.

    Je deviens toute rouge Je pose délicatement l'instrument à son emplacement. Je sors en courant de la salle. J'ai le visage en feu.

    Je m'enferme dans les toilettes. Je reprends ma respiration tandis que je tante également de me calmer.

    Je sors des toilettes pour me rendre en cours. Je n'ai pas réussis à me calmer. J'ai encore le visage brûlant de honte.

    L'après-midi se passe sans que je parle.

    Je remonte dans ma chambre et pour mon plus grand bonheur personne ne vient me déranger.

    Je finis rapidement mes devoirs et revêtis mon collant, mon justaucorps et mes pointes. Je m'élance sous la magnifique musique de Beethoven.

    Ma playlist défile de musicien en musicien. Je m'arrête à la fin de la célèbre musique de Mozart « La Marche Turque ».

    Je prends les partitions de mon cahier à partition et me promets de m'entraîner à jouer cette magnifique musique. Me sentant seule, je remets mes deux musiques préférer. « La lettre à Élise » passe pour la deuxième fois quand quelqu'un frappe à ma porte.

    J'ouvre et tombe sur la personne qui occupe la chambre juste en face de la mienne. Je refuse sa proposition. Il sort en me disant qu'il aime bien ce que j'écoute.

    Je le laisse pénétrer dans ma chambre en laissant ma musique défiler. J'enlève le mode répéter pour mettre en aléatoire. 

    Au bout d'un moment, il met sur pause et me demande de jouer de la guitare. Je lui tends pour qu'il me joue un morceau mais il refuse.

    Je remets la musique et lui demande de s'asseoir sur mon lit. Il s'exécute et je me remets à « voler » au rythme de la musique. Il me regarde ébahi. Durant ces cinq petites minutes, il se contente de m'observer sauter haut dans les airs. Je suis comme suspendue dans les airs pendant une fraction de seconde. Puis mes pointes retombent doucement contre le sol, caressant presque ce dernier.

    C'est un moment de bonheur intense. Je n'ai pas remarqué qu'il s'est emparé de mon portable qui se trouve sur mon lit.

    Il descend de mon lit et me rejoint alors que la musique change et laisse place à une musique très rapide.

    Je fais mon premier duo depuis que je n'ai plus revus mon frère. En réalisant ça, je m'arrête brusquement. Je pars dans ma petite salle de bain et m'effondre.

    A travers la porte, je n'entends pas la musique. Je ne veux pas me rappeler de mon dernier duo avec mon frère. Pourtant mes mains tremblantes et mes larmes qui coulent à gros flot me trahissent.

    Mes larmes redoublent d'intensité en me rendant compte qu'il frappe à ma porte. Voyant que je ne réponds pas, il l'ouvre un tout petit peu. En m'apercevant, assise par terre, le dos contre le mur, roulé en boule, des larmes ruisselant le long de mes joues, il ouvre en grand la porte.

    La musique arrive jusqu'à mes oreilles me rappelant le merveilleux moment que j'ai passé avec mon frère. Je souris malgré les nombreuses larmes qui coulent le long de mes joues.

    Il se lève pour aller arrêter la musique qui continue de défiler. Il revient et essaie de me calmer. Entre deux pleure, je parvins à lui demander de partir.

    Il sort de la salle de bain en prenant soin de refermer la porte derrière lui. 

    Je viens de gâcher une soirée qui aurait put être belle. Je reste là, assise sur le sol froid de la petite pièce qui me sert de salle de bain.

    Je me ressaisis et me lève. Je sors pour y retourner quelques secondes avec mon pyjama. Je laisse l'eau chaude couler sur ma peau. Cela me calme et me rassure.

    En sortant, je m'aperçois avoir un mot. Il est sur ma guitare. Après l'avoir lu et rangé dans mon sac, je prends ma guitare et joue la musique qui démontre que j'aime mes parents et mon frère.

    Je me pose quelques instants avant de reprendre en ajoutant également que j'aime le gars qui m'a ramené de chez moi à ce foutu lycée remplit d'angoisse. La musique me rassure.

    Il n'est pas loin de 22h00 et je me rends compte de ne pas être descendus pour le repas. Cela ne me dérange pas.  De toute manière, je n'ai pas faim. 

    Je finis d'achever cette soirée par une chanson qui me tiens énormément à cœur. C'est avec ce faible sourire que je monte sur mon lit. Me glissant sous la couette par la même occasion. Je reste quelques petites minutes sur mon portable.

    Le chapitre que je viens de lire me redonne entièrement le sourire que j'ai perdu quelques minutes auparavant.

    Je redescends de mon lit pour brancher mon portable.

    Je me glisse une nouvelle fois sous la couette. Mon esprit se tourne vers lui – le gars qui m'a aidé à descendre en rappelle, lors de mon premier week-end près de mes parents suite à la rentrée. Le week-end dernier était si bizarre, si froid que lui et lui seul m'a donné de la chaleur. Il m'a tellement aidé que je ne sais comment le remercier.

    Les bras du sommeil m'emmènent dans le doux pays des rêves.

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