Chapitre 155 : dimanche 3 février

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En me réveillant ce matin, je n'ai qu'une idée : danser. Je prends ma montre et mon portable avant de descendre dans la cuisine. Je m'étonne de voir de la lumière. Je fais face à son père. Il m'explique qu'il a été appelé car le projet sur lequel il travaille – depuis plusieurs semaines – est avancé à mardi au lieu de vendredi. Je lui souhaite du courage et me prépare mon petit déjeuner. Il se rend à son travail pendant que je débarrasse la table. Je le salue.

Je pars me changer en vitesse et je m'échauffe avant de commencer. Je passe une partie de la matinée à danser. L'autre partie je la passe à préparer la prochaine semaine de cours. On rigole pas mal de fois mais n'avançons pas très rapidement. Du coup, nous décidons de profiter d'être l'un avec l'autre.

Sa mère arrive vers 13h57 et nous partons en direction de mon lycée. Dans la voiture l'ambiance est pesante. Je ne dis rien le temps du trajet. La route semble interminable et pourtant cela ne fait qu'une heure que nous sommes partis de la maison. Je vois que lui aussi en a marre mais il se force tout de même à faire la conversation avec sa mère avec pour fond la radio qui ne diffuse rien d'intéressant. Au bout d'un moment, sa mère lui demande d'arrêter de parler. Je décide alors de mettre mes écouteurs avec ma musique en attendant que la route se passe. Toutes les deux minutes même pas je regarde l'heure qui je trouve n'avance pas et pourtant je sais qu'il me reste encore beaucoup de temps à attendre avant d'arriver.

Nous arrivons en fin d'après-midi devant le lycée. Une fois sortie de la voiture et une fois que j'ai récupéré mes affaires, je parviens à les remercier. Je monte dans ma chambre d'internat. Je finis ma soirée par un peu de guitare. Quand je joue, le bonheur et la sensation de liberté reviennent en moi.

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