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Chapitre 154 : samedi 2 février

Nous nous levons tôt pour pouvoir partir pour mon lycée. Aujourd'hui c'est les portes ouvertes. Il tient à rester avec moi. Ses parents vont aller faire un tour le temps que nous présentons le lycée. Je finis ma nuit dans la voiture. Je me réveille au trois quarts du chemin à peu près. Il me sourit en croisant mon regard. Il me dépose un bisou sur la joue. Nous parlons sur la fin du trajet. On arrive enfin devant le lycée. Je pars enfiler le t-shirt qu'on nous donne.

~~~~ 4h30 plus tard ~~~~

C'est super intéressant de faire les portes ouvertes. J'ai bien aimé répondre aux questions des visiteurs, expliquer le fonctionnement et bouger un peu partout. Il me suit à travers toutes les activités que j'ai été amené à faire. Nous sommes tous les deux épuisé par cette matinée sans une minute de repos ou même pour avoir le temps de se poser. A un moment, il se fait questionner par une famille mais il ne sait pas quoi répondre. Il m'appelle. Je lance la réponse assez fort pour que les personnes qui ont demandé entendent la réponse. On attend sur l'esplanade que ses parents viennent nous récupérer. Nous attendons longtemps mais ils ont prévu des croques monsieur et en dessert il y a un gâteau qui est super bon.

On repart à la maison. En arrivant, je pars me changer pour pouvoir enfiler mon collant, mon justaucorps, mes pointes avant d'aller à la salle de danse de la maison. Il descend le son de l'enceinte avant de l'arrêter et de se mettre au piano. Je change de rythme, au niveau des pas et de mon corps lui-même. Je m'arrête et pars prendre une bonne douche bien chaude. Je redescends manger parce que tout est prêt.

On remonte dans la chambre une fois notre brossage de dents finit. On parle tous les deux dans le noir et sous la couette. De temps en temps, une de ses mains se retrouve au niveau de ma taille. À chaque fois qu'il pose sa main je frissonne. Il vient me blottir dans ses bras. Ce câlin me rassure. Je profite d'être dans ses bras et tout simplement près de Lui pour l'embêter un peu. On rigole ensemble et à gorge déployée.

Nous ne savons pas non plus nous arrêter. Nous devons rigoler un peu trop fort car ses parents apparaissent dans l'encadrement de la porte. On s'excuse. En même temps qu'on parle il me chatouille ce qui me fait exploser de rire. Ses parents partent en levant les yeux au ciel. Je prends ma revanche. Il m'attrape et n'arrête pas de me chatouiller. Je me tortille dans tous les sens mais il continue de le faire. Je lui demande d'arrêter pour que je puisse reprendre tranquillement ma respiration. Je me calme mais j'ai toujours mal aux côtes.

Une fois que j'ai repris ma respiration, je le chatouille au niveau de l'endroit qu'il est le plus chatouilleux. Il reprend la main avant de mettre fin à notre bataille. Nous sommes épuisés mais heureux. On parle encore un peu pour faire redescendre l'adrénaline. On s'endort assez rapidement en étant tout de même joyeux.