Chapitre 73 : mardi 13 novembre

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Je sens que personne ne croit plus vraiment en moi. Je vais me battre. Dans ma tête je danse. Pour rien au monde j'abandonnerais cette passion. Je laisse plus la musique que la danse. J'aime la danse et je vis de la danse. Je n'aime pas les gens mais je peux m'y habituer. J'entends mon frère me féliciter bien plus généreusement que je ne le vaux. Mes parents m'ont toujours dénigré et m'ont toujours rabaisser face à la danse. Pourquoi ont-ils accepté pour que je prennent des cours ? Ils m'ont poussé à faire de la musique.

Mon frère, lui, a un immense don pour la musique. Tout le monde lui disait. Il se mettait en valeur grâce à ses dons de musiciens. Ce n'est pas pour rien qu'il a été meilleur traversier de l'école de musique.

Mon frère est le seul à me soutenir dans la danse. Mes parents, eux, n'ont jamais accepté la différence que j'ai avec mon frère. Oui, la gloire m'a fait beaucoup de mal, lors de mon premier spectacle de danse. Oui j'ai toujours fui ça. Certes, j'ai arrêté de prendre des cours dans un groupe. Oui, j'ai aussi arrêté d'aller en salle mais chez moi, le sous-sol a été aménagé pour pouvoir danser. J'ai appris toute seule. J'ignore mon niveau mais je suis assez fière de mon parcours de danseuse.

À écouter les autres, je danse bien. Cependant, ce n'est pas des professionnels. Ils pourront me dire, tout ce qu'ils pensent, cela ne me fera jamais autant plaisir que s'il s'agit des paroles prononcé par des étoiles. Bien sur que c'est difficile de devenir danseuse. Rien n'est simple. Tout se passe dans le travail, la volonté et bien évidemment le temps passé à l'entraînement ou à étudier. Connaître, l'histoire de la danse ne suffit pas. Il est claire que c'est un plus mais l'artistique et la technique ne sont pas des choses que l'on a en claquant simplement des doigts.

Tout ça s'apprend. La pression est parfois difficile à supporter mais il faut savoir passer outre. Il est d'autant plus difficile de s'améliorer par soi-même que lorsqu'une professeure ou une professionnelle vous dise comment améliorer tous les détails.

La danse est pour moi l'art le plus beau mais de loin le plus difficile. Comme dit la superbe citation de Shanna La Fleur : « Il faut être un athlète pour danser mais un artiste pour être danseur ». Les merveilleux danseurs ont dit tellement de sublime phrases que malheureusement je ne peux pas toutes les dire. Les phrases – devenues citations – sont si poétique qu'on se croirait dans un rêve. Un rêve plongé dans du coton. Ce coton si doux.

« La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie : c'est la vie elle-même ». Cette citation vient d'un célèbre auteur anglais Henry Havelock Ellis. C'est un des premier auteur à avoir reconnu la danse comme un art.

La première fois que mon frère m'a lu cette petite lumière de citation je lui ai expliqué l'honneur qu'il a fait à la danse. Je me rappelle lui avoir dit que je trouve la citation du Noureev plus vrai et plus rêveuse. « On vit parce qu'on danse, on vit tant qu'on danse. Rudolf Noureev ». À travers cette citation, il prouve qu'on peut réaliser son rêve en se battant et en ayant la volonté de vouloir réussir. C'est aussi pour ça que j'avais accroché cette citation dans ma chambre.

La plupart des grands danseurs comme eux ont beaucoup souffert. Leur histoire n'est évidemment pas rose comme on peut le penser. Bien souvent, la danse cache les malheurs. Seule et elle seule panse toutes les blessures que nous ont fait subis cette passion pur qui nous donne notre raison de vivre. Il est impossible de pouvoir cacher les émotions de la danse.

Pleines de sublimes citations de ces merveilleux artistes me donne l'énergie nécessaire de continuer à me battre. Cette énergie, si précieuse, qu'elle m'aide à me pousser toujours plus. C'est ma vie. Je les entends toutes les unes après les autres.

Je m'en veux d'inquiéter tout le monde avec mes problèmes. Je n'y peux rien. La citation de Rudolf Noureev me revient sans cesse en mémoire. À chaque fois, elle reste plus longtemps gravé dans mon esprit. Puis d'autre citations passent faire le défilé. Il y en a beaucoup pour pouvoir choisir laquelle est la plus jolie.

Au bout de cinq défiler de citations, mon esprit a toujours la même fixation. « On vit parce qu'on danse, on vit tant qu'on danse. Rudolf Noureev ». Je crois qu'il s'agit belle et bien de cette citation pour me donner la force d'affronter la lumière éclatante des néons. Les néons placés au dessus de moi. Bientôt, je pourrais, enfin retrouver les planches de la salle de chez moi. Cette nouvelle idées me donne suffisamment de force pour que j'ouvre les yeux. En découvrant mon réveil, il me fait un câlin en laissant s'échapper quelques larmes de soulagements.

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