Chapitre 35 : samedi 6 octobre

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Je me lève, ce matin, sous des milliers de petits bisous sur chacune de mes joues. J'ouvre les yeux honteuse et le vois juste devant moi.

Ce samedi 6 octobre est particulier. Après ce réveille honteux, il m'emmène à la patinoire. Je n'ai jamais vraiment aimé la patinoire.

Pendant que je tente de lacer mes patins, lui est parti faire je ne sais quoi. Il finit par arriver devant moi tout sourire. Il a mit un magnifique collant et débardeur. Cette tenu le rend beau et très élégant. Il lace ses lacets à côté de moi.

Il me prend la main. On s'élance sur la piste. Pendant qu'on patine côte à côte, je lui demande la raison de ce lieu.

Il m'explique ses premiers pas sur la glace. Ses nombreuses chutes lors de ses compétitions. Il me parle aussi de ses victoires peu nombreuses par rapport à ses défaites.

Il m'avoue que je lui ai redonnée le goût de la glace et des patins depuis la première fois qu'il m'a vu danser.

Je suis étonnée de ça. Il arrête de parler et m'entraîne avec facilité vers le centre de la piste. Je le suis en prenant un peu de vitesse. Il me lâche et enchaîne quelques figures. C'est magnifique.

Je prends un peu de vitesse et alors que je m'apprête à faire le tour de la patinoire avec le peu de vitesse que j'ai.

Je m'élance et quelqu'un me fonce dessus. Je tombe en arrière en perdant tout mon équilibre. De peur, je ferme les yeux. Je ne me souviens pas de la suite.

Ce qui m'a semblé être quelques centièmes de secondes c'est transformé en minutes de paniques.

Je l'entends m'appeler et me demander si je vais bien. Pour le rassurer, je lui souris mais il remarque que je me suis fais mal.

On regagne le bord de la piste et sortons enlever nos patins à glace. Je le remercie. On prend le chemin de la maison mais au bout d'un moment on prend un chemin que nous n'avons pas emprunté à l'aller.

C'est seulement cent mètre avant d'arriver devant les imposantes portes que je reconnais le conservatoire.

On rentre à l'intérieur et la douleur de mon poignet disparaît en voyant tout le monde. C'est tout naturellement que je lui joue des morceaux. Pendant que je joue, la douleur me reprend à vif.

On finit par rentrer à la maison. En arrivant, il me chouchoute pour ne pas que j'aggrave ma blessure.

L'après-midi, je veux faire de l'escalade mais il refuse. Je réussis à le convaincre de me laisser danser. J'en profite au maximum.

Le soir, lorsque ses parents arrivent, mon poignet me fait toujours mal mais la douleur est bien plus supportable qu'à la patinoire.

On finit la soirée en regardant un film sur le canapé lit de sa chambre. Je m'endors au début du film.

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