Chapitre 39 : mercredi 10 octobre

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Ce matin en me levant, je me prépare tranquillement pour danser. Je commence à m'échauffer comme tous les matins lorsqu'un papier attire mon intention.

Je m'arrête, le ramasse et le lis après m'être assise sur la chaise de mon bureau. Il est daté de ce jour. Il vient du gars de la chambre en face de la mienne.

Il ne contient pas grand-chose mais suffisamment pour me faire rougir.

Je le mets de côté et reprends mon échauffement. Quelques minutes plus tard une musique retenti.

J'arrête une nouvelle fois de danser et me tourne vers la porte, l'endroit d'où provient la musique. Je me tourne face à lui.

Il est collé à la porte clause, son portable dans les mains. De la musique sort de son appareil. On reste comme ça à se regarder les yeux dans les yeux. Il dépose son portable sur mon lit après avoir changé de chanson.

Il s'approche doucement de moi qui suis toujours au milieu de la pièce. Quand je le trouve trop prêt je recule.

Mon dos vient heurté le mur opposé à moi. Il en profite pour resserrer d'avantage l'écart qu'il y a entre nous deux.

Il comprend que je veux garder des distances de sécurités quand il me propose de faire une danse de salon ensemble.

Je refuse sa proposition. Il paraît déçut par ma réponse. Cependant, il ne part pas et reste là à me regarder.

Je déteste ce genre de situation. Pour ma plus grande joie, 6h00 se met à sonner dans ma chambre. Je me dégage rapidement du mur et coupe sa musique avant de me diriger vers la salle de bain.

Je sors une fois prête. Le pion n'est pas encore passé.

Alors que je descends les escaliers de l'internat pour me rendre en histoire, je me rends compte avoir oublié mes cartes sur mon bureau. Je retourne donc en vitesse dans ma chambre prendre mes cartes.

Je rejoins les autres internes et regagne ma salle de cours. Ces derniers n'étant pas intéressant et ennuyeux, je parviens à réussir une nouvelle composition de chanson, je dessine même dans certains cours.

Il n'y a qu'en histoire que la prof me prend et me donne trois exercices d'une vingtaines de questions chacun.

Les deux derniers cours sont les plus ennuyants. Je me suis pointée dix minutes après le début du cours de français. Le prof ne remarque rien, ce qui m'arrange, je dois le dire.

Le soir, en remontant dans l'internat, les internes me parlent tranquillement comme si je les connais. Or je ne leur ai jamais adressé la parole.

Une fois seule, j'en profite au maximum pour danser. Je m'endors ensuite en pensant à la danse, à de prochaine chorégraphie.

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