C'est Parti !

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(Flash Back)

J’allais rendre visite à Micheline parce qu’elle voulait me voir, elle rigolait avec un certain Maurice Caran quand je suis arrivé. Elle m’a dit que c’était son petit ami. Un peu plus tard, après qu’il soit partit, elle m’a demandé si j’avais les papiers pour le partage des biens et je lui ai dit qu’ils étaient chez moi. On est alors parti tous les deux les chercher. Dans la voiture, elle me racontait tous ses souvenirs heureux passés avec « papa » et « maman » pendant que moi je devais me faire beau pour espérer qu’une famille veuille bien de moi. Elle rigolait, elle était bien mais plus elle parlait, plus elle m’énervait. En arrivant, elle continuait ses explications. Je n’en pouvait plus. Je ne voulais pas lui dire que pendant qu’elle s’amusait, je me faisais frapper chez les uns, je faisais le larbin chez les autres ou encore je volais de la nourriture pour espérer manger quelque chose dans la journée. Je ne voulais pas de sa pitié alors je ne disais rien mais on est arrivé à un point où je ne pouvais plus l’entendre. Elle est restée manger le soir et pendant que je préparais à manger, elle continuait encore et encore alors j’ai attrapé un couteau et j’ai frappé, frappé, frappé jusqu’à qu’elle se taise.

Après, j’ai mis le corps dans la camionnette et je l’ai ramené chez elle. Je suis passé par le jardin pour que personne ne me voit. Je savais qu’elle cachait un trousseau de clé dans le peu de fleur. Je suis rentré par la porte arrière et je l’ai laissé là.

(Fin du flash back)

- Personne n’aurait pu se douter que c’était vous jusqu’au moment où vous avez fait une grosse erreur : celle de venir à un interrogatoire avec la voiture qui a servi à maquiller le crime.

- Vous étiez jaloux, vous n’avez pas supporté qu’elle ait eu une enfance heureuse, des parents qui l’aimaient alors que vous, vous vous demandiez ce que vous alliez pouvoir faire pour partir de l’endroit où vous étiez au plus vite. Maintenant, vous allez aller quelque part où vous ne pourrez sortir que dans de très nombreuses années, avec un peu de chance.

- Il fallait qu’elle se taise.

- On sait, on sait.

- Non ! Vous ne savez rien ! Je l’aimais ma sœur, je l’aimais énormément mais il fallait qu’elle se taise.

Il se mit à pleurer.

- S’il vous plaît ! Appela le commandant, Emmenez-le.

Un policier emmena Lanquoi derrière les barreaux et Fred vit qu’il était 17h55. Il appela d’abord son chef pour lui dire que l’affaire était résolue qui, après des félicitations, lui souhaita de bonnes vacances.

Avant de partir chercher Alice pour lui faire la surprise, il s’adressa à Victor et Djibril.

- Bon les gars, je crois que je ne vous remercierai jamais assez pour ce que vous avez fait ces trois derniers jours. Vous avez bossé sans jamais vous arrêter pour qu’on puisse partir en vacances avec madame la Procureur et même sans elle, on a réussi. Merci infiniment. Maintenant, allez vous reposer. Bon travail les garçons.

Les deux amis étaient fiers et Kadiri prit la parole.

- Si on a fait ça, c’est parce qu’on avait envie de le faire. Profitez à fond de vos vacances.

- Et on veut des photos. Ajouta Victor avec le sourire.

- Évidemment Victor. Aller, à dans un mois les gars, on vous laisse la boutique mais si vous avez le moindre soucis, vous nous appelez, on pourra sûrement faire quelque chose pour vous aider.

- Bien sûr, allez, reposez-vous bien et passez le bonjour à madame la Procureur pour nous.

- Avec plaisir Kadiri. Allez, bye.

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant