Ensemble on est plus fort

Première Fois:

- Je voudrais que nous parlions du sujet Amaury. Tu l’aimes vraiment ?

- Oh oui maman ! Il est formidable. Il est calme, attentif, gentil, protecteur.

- C’est super ça et ce que tu m’as dit l’autre jour au téléphone c’est toujours d’actualité ?

- Oui maman. Je me sens prête et je veux le faire avec lui.

- Ce n’est pas lui qui te force ?

- Non. On en a juste parlé une seule fois et je lui ai dit que je me sentais prête mais que j’avais un peu peur. Il m’a rassuré en me disant qu’il serait tendre pas comme dans tous les films qu’on voit aujourd’hui et que si j’avais le moindre soucis ou la moindre hésitation, on en resterait là.

- D’accord alors même si c’est très gênant, je vais essayer de t’expliquer comment ça se passe simplement pour atténuer tes peurs et te mettre en garde.

Pendant une dizaine de minutes, Alice expliqua les plaisirs qu’elle pourrait ressentir mais elle en profita aussi pour la mettre en garde.

Elles quittèrent le restaurant bras-dessus, bras-dessous pour rentrer chez elles.

- Surtout, saches que moi je ne suis pas contre mais il va falloir qu’Amaury fasse ses preuves auprès de ton père.

- Je sais maman et il le sait aussi.

- Tu veux faire quoi demain soir ?

- Est-ce que à la place de notre soirée entre fille on peut faire une soirée en famille avec papa, Paul, papy et Isabelle ?

- Avec plaisir ma grande.

Elles entrèrent silencieusement dans l’appartement. Tout était éteint. Ada alla se coucher et Alice rejoignit sa chambre. Fred était allongé torse nu sur le ventre en travers du lit. Après être passée à la salle de bain, Alice préféra le laisser dormir et s’installa sur le balcon, une tasse de thé à la main. Elle s’endormit sans s’en rendre compte et c’est des baisers dans son cou qui la réveillèrent.

- Viens te coucher ma belle.

Il la prit finalement dans ses bras pour l’emmener dans la chambre. A peine allongée, elle s’endormit. Fred la recouvrit du drap et s’assoupit également.

Le lendemain matin, c’est Fred qui se réveilla en premier. Il éteignit le réveil et se tourna vers sa femme. Elle était tournée dos à lui. C’était très rare qu’elle dorme loin de ses bras. Délicatement il posa un baiser sur son épaule, puis un second, puis de multiples autres.

Alice émergea petit à petit.

- Bonjour ma belle.

- Bonjour.

- Ça va ?

- Oui.

- Oula, c’est un petit « oui » ça. Qu’est-ce qu’il se passe ?

- Rien, tout va bien, je suis juste un peu fatiguée mais c’est bientôt le week-end donc ça va aller.

- Si tu veux rester à la maison ce matin, je viens te chercher ce midi comme ça tu peux te reposer.

- Non, je veux venir avec toi. Tout va bien.

En tentant de se lever, elle fut prise d’un vertige.

- Alice, recouche toi et essaie de te calmer et de te reposer. Si ce midi ça ne va pas mieux, je t’emmènerai chez le médecin et on dira à Ada que tu fera sa soirée avec elle la semaine prochaine.