Le Pacte De Confiance:

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En revenant vers le lit, il vit Alice assise en tailleur tendant les bras dans sa direction pour qu’il la rejoigne. Il ne se fit pas prier pour se glisser à ses côtés et la prendre dans ses bras pour l’embrasser.

Il lui tendit ensuite son poignet et se laissa faire. Elle reproduisit les gestes qu’elle avait déjà tellement fait jusqu’à maintenant.

Après plus d’une demi-heure de massage, Fred semblait calme et serein.

- Tu vois, ça marche mieux que les médicaments.

- Oui. Je ne sais toujours pas comment tu fais mais à chaque fois c’est un délice. Merci mon amour. Je n’ai plus aucune douleur.

La soirée commençait à tomber et un vent frais s'installa.

Il vit qu’elle se mit à grelotter.

- On va rentrer mon ange. Tu commences à avoir froid.

- Oui, je commence à vraiment fatiguer. Cette journée à été bien chargée. Je ne sens plus mes jambes.

- Alors laisse-moi faire.

Alice ne dit rien mais elle appréhendait.

Elle lui tendit les bras et Fred la prit contre lui.

- Ça va ? Je ne te fais pas mal ?

- Non. Je crois que j’ai trouvé une bonne position parce que je ne sens rien. Après j’ai l’attelle qui me maintient aussi donc ne t’en fais pas.

Il la sentait tendue mais les baisers qu’il déposa dans son cou semblaient la détendre. En arrivant, il prit la direction de la chambre, bien décidé à passer une merveilleuse soirée avec sa femme.

Il la déposa sur le lit tout en continuant à l’embrasser.

- Fred… Il faut que… J’aille me… Doucher… Et on… Doit… Appeler… Les… Enfants. Réussit-elle à glisser entre deux baisers.

Il sembla déçu et s’écarta légèrement. Elle tenta de le rassurer.

- Après, je te promets que je suis tout à toi.

- Ok. Vas vite.

- Oui mais je risque de me sentir très seule dans cette grande douche.

Fred comprit le message mais voulait en jouer.

- Malheureusement, votre mari doit aller préparer le repas…

- Dommage…

Elle sourit et sans un mot de plus, elle se dirigea vers la salle de bain le sourire aux lèvres. Elle ne ferma pas la porte sachant pertinemment qu’il allait la rejoindre.

A son grand étonnement, ce ne fut pas le cas. Fred était effectivement bien allé préparer le repas.

Elle passa un peignoir et le rejoignit dans la cuisine. Il était de dos et elle déposa ses mains de chaque côté de ses hanches ce qui le fit sursauter.

- Je ne t’ai pas entendu arriver. Ça va ? Tu as l’air triste.

- Je pensait que mon homme allait préférer sa femme à ses casseroles mais apparemment non.

- Mais je pense que votre homme a surtout voulu vous laisser un peu d’intimité et de tranquillité.

- Mais moi j’avais juste besoin de ses bras et malheureusement ils n’étaient pas là…

Des larmes perlaient sur ses joues et Fred, sans chercher à comprendre, la prit dans ses bras et la serra contre lui. Après quelques minutes, elle se calma et ils se dirigèrent tous les deux vers le canapé. Alice s’allongea contre son mari et ferma les yeux.

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant