Les Enfants Marquand:

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- Ça va mon amour ?

- Ça pourrait aller mieux disons…

- Tu pourrais venir avec moi deux minutes s’il te plaît ?

- Bien sûr qu’est-ce qu’il se passe ?

Elle lui prit la main et l’emmena avec elle vers leur chambre. Elle ferma la porte et se précipita dans ses bras.

- J’avais envie de ça…

- J’adore ce genre de propositions madame le Procureur… Ça va toi ?

- Oui. Juste un peu fatiguée mais ça va. Et toi ?

- C’est Bertrand…

- Je sais. C’est un gros macho qui n’a aucun savoir vivre. Il méprise les femmes et saches que ses propos me touchent et me dérange autant que toi. Alors je vais rester près de toi et si ça ne va pas, tu me fais signe d’accord ?

- Ok. Merci ma belle. C’est toi qui a besoin de moi en ce moment et pourtant c’est toi qui me réconforte. Tu es merveilleuse Alice Marquand.

- Mais c’est parce que j’ai un homme merveilleux à mes côtés.

Elle sourit et l’embrassa. Ils rejoignirent le reste de la famille. Bertrand, à peine son plat fini était reparti vers la télé, ne daignant pas aider à débarrasser. C’est Jacques, Victor, son compagnon et Djibril qui se proposèrent, laissant les femmes entre-elles, à table. Les enfants venaient de partir jouer dans le jardin, attendant la suite du repas.

- Alors Maman ? Cette grossesse ?

- Ça se passe super bien Juliette !

- J’espère que mon fils est au petits soins avec vous hein ?

- Oh oui Joséphine, il est merveilleux. Je vous félicite, vous l’avez merveilleusement bien élevé. Il est attentionné, doux, présent et il prend beaucoup d’initiatives pour mon plus grand bonheur et celui des enfants.

- J’espère que vous parlez de moi madame la Procureur ?

- De qui voulez-vous que je parle à part vous commandant ?

- Je ne sais pas, je me méfie.

- Pourtant, il n’y a aucun risque.

Il approcha son visage du sien et déposa un baiser sur ses lèvres.

Alice voulut ensuite parler à Juliette et Lucie. Elles s’éloignèrent toutes les trois vers le fond du jardin.

- Alors ? Tu voulais nous parler ?

- Oui Lucie. En fait, quand je vous appelait pendant nos vacances, je vous ai entendu plusieurs fois m’appeler maman ou presque.

- C’est normal Alice, pour nous, tu es notre seconde maman. Tu rends papa super heureux, c’est plus le même quand il est avec toi et les enfants et puis avec nous tu es formidable. Toujours de bons conseils. Pour ma part, je viens te voir toi quand quelque chose ne va pas.

- Merci Juliette. Ça me touche vraiment.

- Alice, tu sais, pour moi, depuis que ma mère est morte, tu es comme ma mère et si tu acceptes, j’aimerai pouvoir t’appeler comme tel.

- Mais avec plaisir ma Lucie. J’avais déjà dit oui pour le « maman » à Juliette alors toi aussi. Si vous saviez comme je vous aime toutes les deux.

- Nous aussi on t’aime, répondirent les deux filles en même temps.

Juliette repartit ensuite vers la table alors que Lucie demanda à parler à Alice.

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant