On avance!

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Le réveil sonna brutalement. Fred l’éteignit rapidement en ronchonnant pour ne pas qu’il réveil sa femme. Malheureusement, on entendit les grommellement d’Alice, toujours dans les bras de son homme.

- Tu as bien dormi mon amour ? Demanda Fred

-Super et toi ?

- Bien, en même temps, avec la grosse journée d’hier, en plus je n’avais pas bien dormi la nuit d’avant, j’étais trop fatigué.

- Oui, j’ai vu ça.

- Comment-ça ?

- Je t’ai entendu ronfler, dit-elle en voulant le taquiner.

- C’est impossible ! Je ne ronfle jamais moi ! Ajouta-t-il le sourire aux lèvres.

Tout les deux s’échangèrent des regards et des sourires avant qu’Alice ne prenne les choses en mains.

- Bon, il faut se lever. Je vais me doucher. Pendant ce temps, tu peux réveiller Ada et Paul ? Comme ça, quand je sort, je prépare le petit déjeuner pendant que tu passes à la douche.

- Pas de soucis.

Alice glissa un léger baiser à son mari avant de se diriger vers la salle de bain.

- Ha oui ! j’allais oublier, pas d’escapade sous la douche ce matin ! On a pas le temps.

- Ok, ok…, ajouta Fred résigné à se tenir tranquille.

Une demi-heure plus tard, toute la famille était réunie autour de la table et une heure après, les enfants étaient déposés à l’école.

Alice et Fred se dirigeaient vers la crime où les attendaient déjà Victor et Djibril.

- Alice ?

- Oui ?

- Je voulais te dire…

- Quoi ?

- C’est pas facile.

- Dis toujours, on verra bien.

- Je voulais te dire que ce que tu as dit hier au proviseur de l’école à propos de moi m’a touché.

- Pourtant ce n’est que la vérité. J’ai bien vu que tu avais des larmes qui coulaient.

- Tu sais, pendant toutes ces années, j’ai été près de toi à assurer tes arrières parce que je t’ai toujours aimé même si au début c’était pas réciproque.

- Et pour ça, je te remercie. Hier soir je voulais te parler mais tu t’es endormi.

- Qu’est ce que tu voulais me dire ?

- Bah tu as toujours été là pour moi. Au début, je ne savais pas que tu m’aimais et je t’ai fait subir la présence d’autres hommes dans ma vie. Pourtant tu es resté auprès de moi. Tu m’as protégé, soutenue dans l’espoir que je te remarque. Aujourd’hui, tu es le père de nos enfants et c’est la plus belle chose qui pouvait m’arriver. Tu n’as jamais lâché et on est tous les deux dans la même voiture maintenant pour que je puisse te dire à quel point je t’aime. Tu es sûrement le meilleur mari et le meilleur papa au monde. Je t’aime vraiment fort.

- Je t’aime tellement aussi.

Fred pris le visage de sa femme entre ses mains et il l’embrassa. Cela dura plusieurs minutes avant qu’ils ne se séparèrent à bout de souffle et c’est main dans la main qu’ils se dirigèrent vers la crime depuis le parking.

En entrant dans le bâtiment, beaucoup de regards se tournèrent encore vers eux suite à l’altercation d’hier mais, similairement à la veille, le couple n’y prêta pas attention.

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant