Ensemble on est plus fort

La Fin Du Cauchemar:

- Go ! Go ! Go ! Le Chef des opérations venait de donner l’alerte à ses hommes et en moins de 30 secondes, Brémond était appréhendé.

Fred en entendant cette alerte était parti en courant, bousculant le lieutenant chargé de le surveiller. Il arriva très peu de temps après l’assaut et il trouva Alice figée, regardant le spectacle qui venait de se dérouler sous ses yeux. Fred arriva par derrière et il remarqua qu’elle tremblait de tout son corps. Au loin, il l’appela.

- Alice !

Elle se retourna

- Fred.

Elle se mit à courir également dans sa direction et arrivée à son niveau, elle se jeta dans ses bras et pleura.

- C’est fini ma belle, c’est fini. Il ne te fera plus de mal.

- Non Fred, tu es en danger, ses hommes sont toujours libres.

- Vous parlez des CES hommes Alice ?

Le commandant montra 3 hommes blancs environ 40-45 ans, chauve avec un tatouage de gang sur l’épaule droite.

- Mais… Mais… Comment ?

- Ils ont voulu se cacher dans la forêt en attendant le retour de votre mari à la villa mais nos hommes les ont retrouvés.

- Alice ! ALICE !!!

Elle se retourna quand elle entendit Mathieu l’appeler.

- Je t’aime, comment tu peux laisser faire ça ? Tu as pensé à nous ? Et puis Paul, tu y a penser aussi ?

Elle se rapprocha de lui rapidement quittant l’étreinte de Fred. Étonné, il la suivit de près. Il vit Alice se jeter sur Brémont et le gifler d’une force sortie de nulle part.

- Alors déjà, il n’y a aucun « nous ». L’homme que j’aime c’est Fred et pour Paul, j’y ai pensé. Tu n’est plus son père Mathieu, tu ne l’est plus depuis que tu as décidé de partir à l’autre bout du monde. Aujourd’hui, son père c’est Fred. Il l’a adopté et c’est le meilleur papa du monde. C’est fini pour toi Mathieu. Même ton fils tu n’as pas su le garder. Il ne te connaît même pas.

- QUOI ? C’est cet enfoiré qui élève MON fils ! Mais tu ne peux pas l’aimer, il te fait du mal Alice et il continuera de t’en faire. Moi je suis capable de t’offrir la vie dont tu rêves.

Il l’avait attrapé et tiré vers lui.

- Je t’aime Alice.

Il essaya de l'embrasser. A ce moment, Fred intervint.

- OH ! Tu la lâche !

- Elle n’est pas à toi, moi je l’aime contrairement à toi.

Fred perdit le contrôle et en une fraction de seconde, son point était dans le nez de Brémond qui se mit à saigner.

- HAAAAA !!! (s’adressant au commandant) il n’a pas le droit de faire ça ! Vous devez l’arrêter !

- Faire quoi ?! Je n’ai rien vu, rien entendu moi.

- Enfoiré !

- Ha par contre, ça j’ai bien entendu. Insulte à agent. Vous ne pensez pas que votre dossier est déjà assez chargé comme ça ?

Il l’embarqua et Alice retourna dans les bras de Fred. Elle tremblait et semblait encore apeurée par ce qui venait de se passer.

- Hey, calme-toi ma belle, je suis là.

Il la prit dans ses bras et Alice passa instinctivement ses jambes autour des hanches de son mari.

Sans un mot, il l’emmena dans le salon pour qu’elle se repose. En arrivant, il la déposa sur le canapé. Ses jambes étaient détachées du corps de Fred mais elle ne semblait pas décidée à décrocher ses bras de sa nuque.