Il Faut Qu'on Parle ! :

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Le sommeil d’Alice fut de nouveau peuplée de cauchemars mais Fred l’aida à se rendormir à chaque fois. Heureusement, ils étaient moins fréquent que la nuit précédente ce qui donnait un espoir à Fred de les voir disparaître. 

Le lendemain matin, Fred ouvrit les yeux le premier. Alice était entièrement allongé sur lui pour son plus grand bonheur. Doucement, il passa une main sous le tee-shirt de sa belle et lui caressa le dos. 

Un sourire apparut sur ses lèvres mais elle ne voulait pas ouvrir les yeux. 

- Je sais que tu es réveillée ma princesse.

- Mmmm oui mais continues.

- Ha mais je n’avais pas du tout l’intention de m’arrêter.

Elle ouvrit les yeux quelques secondes pour déposer un baiser sur les lèvres de son homme avant de les refermer et de poser sa tête sur son torse. 

Après un moment de silence, Alice le brisa. 

- Tu veux faire quoi aujourd’hui ?

- Bah ma matinée t’es consacré, ce midi je vais manger avec ma mère et pourquoi pas tous se retrouver pour l’après-midi pour une balade au parc ?

- C’est une super idée.

-… 

- Fred ?

- Oui ma belle ?

- On peut reparler un peu de l’enquête ? Il y a des choses que je n’ai pas bien compris.

- Tu es sûre ? On est pas obligés…

- Tout va bien. J’ai juste besoin de comprendre certaines choses.

- D’accord. Bah dis-moi ce qui te dérange.

- Comment le chauffard s’est retrouvé avec les tests d’alcoolémie falsifiés ?

- Djibril m’a envoyé un mail hier avec toutes les indications. Tu veux qu’on le regarde ensemble ?

- Oui.

Fred saisit son téléphone et alla dans sa messagerie. 

- Alors : « Bonjour commandant. J’espère que vous allez mieux et Alice aussi. Voici quelques précisions sur l’enquête. Comme vous le savez déjà, c’est finalement le grand frère le coupable et je ne vais pas vous imposer une nouvelle explication des détails. Ensuite, avec Victor nous avions trouvé quelques incohérences dans le dossier. En effet, au début de l’affaire, nous avons remarqué un soucis dans le dossier de monsieur Licard. Ces tests d’alcoolémie se révélaient positif, lui-même l’avouait, et pourtant ils sont marqués négatif dans le dossier du procès. Victor a cherché et avec un collège nous avons interrogé son avocat. Il n’était pas très bien vu dans le métier et nous semblait suspect. Effectivement, nous avions raison. Après 1/2 heure, il a craqué et nous a expliqué qu’il avait fait cela pour redorer son blason et se refaire un nom. » Après il y a d’autres choses mais c’est insignifiant. Ça a répondu à ta question ?

- Oui.

- C’est tout ?

- Ça me suffit. Je ne veux rien savoir de plus.

- Super. Avant que je parte avec ma mère, tu veux qu’on commence à faire les valises pour demain comme ça on sera tranquille ce soir ?

- Si tu veux. De toute façon il faudra que j’aide les enfants à faire les leurs.

- Ok. Au fait, je me suis dit qu’on pourrait rentrer que lundi dans l’après-midi comme c’est férié. Non ?

- C’est une super idée.

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant