Pour La Surprise... Il Faudra Attendre

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Le lundi suivant, Alice était prête à profiter de tout ce qui lui avait été interdit pendant une semaine et cela en commençant par son mari.

Elle se réveilla comme si de rien était et fit passer à son mari une journée banale. Aujourd’hui, les soins pour sa cicatrice étaient finis. Elle pouvait donc aller se baigner dans l’océan.

Elle n’était pas encore bien réveillée quand elle se retourna pour faire face à son mari qui avait tout naturellement posé une main sur son ventre durant la nuit.

- Bonjour toi.

Elle lui sourit.

- Bonjour.

- T’as bien dormi ?

- Super et toi ?

- Bien, tu étais agitée cette nuit. Il y a quelque chose qui n’allait pas ?

- Si si, je pense que c’était plutôt de l’excitation parce que je vais enfin pouvoir aller me baigner.

- Ha oui c’est vrai ! C’est super.

- Câlin. Réclama-t-elle et Fred s’exécuta avec une certaine envie.

Il voulait qu’elle soit bien et que toute cette histoire soit derrière eux sans savoir que sa compagne pensait exactement à la même chose et que si il arrivait à tenir toute la journée, une magnifique surprise l’attendrait.

- Tu ne peux pas savoir comme je t’aime mon amour.

- Oh si, je crois que je sais parce que je t’aime plus.

- Je crois pas que c’est possible ça.

- Bah apparemment si parce que c’est le cas.

- Non parce que je t’aime depuis plus longtemps alors je t’aime et t’ai aimé plus.

- Oui et moi je t’aime depuis moins longtemps alors mon amour est plus fort.

Il se chamaillèrent durant un long moment sur le sujet de savoir qui aime le plus l’autre et cela se finit dans les chatouilles et les fous rires. Après s’être calmés, Fred proposa à Alice d’aller déjeuner pour pouvoir aller profiter de l’océan parce que, en vérité, il avait super faim. Elle accepta.

- Aller, on y va ma belle ?

- Avec plaisir mon amour. Fred ?

- Quoi ? Demanda t-il en se retournant.

Pour réponse, Alice tendit les bras vers lui.

- Tu veux que je te porte ?

Elle fit un signe d’approbation avec la tête.

- Mais tu m’as dit il y a même pas une semaine que tu voulais retrouver ton autonomie. Tu n’as pas mal quand même ?

- Non mais en fait, je crois que ça me plaisait bien quand tu me portais. Elle fit une mine triste qui n’échappa pas à Fred qui craqua plus rapidement qu’elle ne le pensait.

Elle fut donc dans les bras de son mari et ne put s'empêcher de commencer à l’embrasser dans le cou. Elle le sentit se détendre au fur et à mesure qu’ils traversaient les différentes pièces pour aller s’installer dans le canapé.

«  Calme toi » Se dit Alice «  Tu peux résister jusqu’à ce soir quand même ».

«  Calme toi » Se dit Fred «  Elle n’est peut-être pas encore prête à se laisser aller alors pas de vague ».

La matinée passa rapidement. Puis le repas de midi, passé sur la plage fut un réel moment de complicité.

- Fred ? Ça te dis qu’on appel les enfants maintenant ?

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant