Anniversaire? :

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Quelques heures plus tard, le réveil sonna et Fred se dépêcha de l’éteindre mais trop tard. Il venait de réveiller Alice qui grogna.

- Allez, debout ma belle.

- Non, j’ai toujours pas envie d’y aller.

- Alice, on ne peut pas dire qu’on a beaucoup bosser depuis la reprise donc on ne peut pas se permettre d’être absent ce matin surtout avec l’enquête.

- Je sais, je sais…

Ils se levèrent et, après être passés tous les deux à la douche, ils se dirigèrent vers la cuisine. Une surprise les attendait.

La table du petit déjeuner était installée entièrement. Un papier était posé sur la table.

«  Pour me faire pardonner des derniers jours. PS. Maman, je n’aurai jamais dû te parler comme je l’ai fait. Excuse-moi.    Ada. ».

Ils déjeunèrent le sourire aux lèvres puis avant de partir, ils se dirigèrent vers la chambre de la jeune fille. Ada était assise à son bureau à dessiner.

Ils frappèrent puis entrèrent.

- On voulait te remercier ma belle. Ça nous a fait très plaisir.

Ada se jeta dans les bras de sa mère.

- Je suis désolée maman, je suis désolée.

- C’est rien ma puce. Tout va bien. C’est fini. Allez, arrête de pleurer s’il te plaît.

Elle se calma après de nombreuses minutes dans les bras de ses deux parents.

- Ada, je voulais te demander quelque chose.

- Oui ?

- Est-ce que tu voudrais faire ton anniversaire dimanche prochain ?

- Je peux encore ?

- Oui ma belle. Je sais que tu as réagit sur un coup de tête alors je te redonne ton opportunité.

- Mais Joséphine elle est partie et vu comme j’ai été désagréable avec tout le monde ces derniers temps, je ne pense pas qu’ils veuillent venir.

- Je pense que si tu les appelles toi, ça pourrait marcher. Pour Joséphine on s’en occupe mais appelle surtout Juliette, Lucie et Amaury.

- Quoi ? Amaury peut venir ?

Elle regarda son père.

- Tu es sûr ?

- Oui Ada. Je crois que j’ai aussi des excuses à faire alors essaie de le convaincre s’il te plaît.

- D’accord, je m’en occupe. Merci papa, merci maman.

- De rien ma belle. Bon, nous on va y aller pour essayer de rentrer tôt. Vous êtes sages avec papy et Isabelle. On vous fait confiance.

- Oui maman, à tout à l’heure. Bonne journée.

Alice et Fred prirent le chemin du 36 pour un point sur l’enquête.

Ils entrèrent dans les locaux saluant les policiers et se dirigeant vers le bureau de Fred.

Victor et Djibril étaient déjà là.

- Bonjour vous deux.

- Bonjour Madame la Procureur, bonjour commandant.

- Salut Djibril. Bon, on en est où sur l’enquête.

- Nous avons l’identité de la victime. Il s’appelait Florian Miller, il avait 44 ans. Il vivait à Paris. Il était en couple avec une certaine Laure Miller, décédée il y a deux mois, renversée par un motard. Il avait utilisé toutes ses économies pour payer un avocat et obtenir un procès. L’acte a été conclu comme accidentel et le motard est sorti il y a trois jours.

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant