Un corps tomba au sol.De la fumée enveloppait la pièce.
Un homme s’approcha d’elle et l’aida à sortir du bureau.
Elle fut immédiatement prise en charge par les pompiers. Les journalistes avaient été éloignés.
Alice commençait à se rendre compte et se remit à pleurer.
- Fred ! Fred !
Elle voulut se lever, aller voir l’état de son mari, mais on l’en empêcha.
La Procureure fut mise sous oxygène pour se calmer. Tout à coup, elle vit une silhouette sortir du palais et se mettre à courir dans sa direction. Elle se releva, arracha le masque et courut vers elle en la reconnaissant.
Elle lui sauta dans les bras.
- Fred !
- C’est fini. C’est fini. Calme toi, c’est fini. Tout est terminé. Elle est morte. Elle ne pourra plus te faire de mal.
Alice était pendue au cou de Fred et elle pleurait. La pression, la peur de mourir puis la peur de le perdre, la douleur. Tout ça c’en était trop pour elle.
- On va aller voir le médecin et si tout va bien on va passer au commissariat et rentrer.
Fred la garda contre lui et la ramena vers le pompier qui s’occupait d’elle jusqu’à maintenant.
- Excusez là. (s’adressant à Alice) Tu te laisse examiner ma belle ? Je reste avec toi. Je te le promet.
Elle fit un non de la tête et il fallut tout le calme et la persuasion de Fred pour la faire accepter.
Il lui tenait la main et ne la lâchait pas du regard.
Le pompier, après lui avoir conseillé beaucoup de repos, la laissa partir. Elle se recala dans les bras de son homme et se laissa aller.
A pied, Fred se dirigea vers le commissariat. Djibril lui avait annoncé qu’il avait trouvé le coupable.
- Commandant ! Alice ! Comment vous allez ? J’ai eu si peur !
- Ça va Kadiri. Un peu de repos et tout ira bien. Est-ce que tu peux fermer les rideaux et la porte s’il te plaît.
Djibril s’exécuta pendant que Fred s’installait sur son siège, Alice dans ses bras.
Victor arriva quelques secondes plus tard.
- Alice ! Commandant ! Oh mon dieu, si vous saviez comme je m’en veux.
- Ce n’est pas de votre faute Victor, on ne pouvait pas imaginer ça.
- Oui mais j’aurais dû être là commandant…
- Bon ! On ne va pas se rejeter la faute d’accord ? Personne n’y est pour quelque chose, on va bien tous les deux, Alice est choquée mais ça va aller.
Effectivement, la Procureure ne parlait pas. Elle regardait dans le vide, sans larmes. Elle était absente.
- Sinon, comme je vous le disais tout à l’heure, on a trouvé l’assassin. Enfin, en vérité, c’est lui qui est venu à nous. C’est Maxime Miller, le grand frère. Nous l’avons déjà interrogé. Il est venu se rendre parce qu’il a vu les infos et en vous sachant pris en otage il a trouvé que le mensonge était allé trop loin. Il nous a dit qu’il en avait marre de la violence de son frère car il voyait sa sœur se détruire chaque jour un peu plus. Il a voulu lui en parler dans cette forêt mais il a refusé la discussion et a commencé à le frapper. Il s’est défendu et l’a frappé avec sa batte de baseball car il sortait de son entraînement et l’avait encore sur lui. On l’a inculpé pour meurtre sans préméditation, son avocat va plaider la légitime défense pour réduire au maximum sa peine encourut et il ne manque plus que vos signature et vous pouvez rentrer vous reposer. J’ai parlé avec le divisionnaire et bien sur, il vous donne votre semaine de congé tout comme le président du tribunal l’accorde à Alice.
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Ensemble on est plus fort
FanfictionUn an avec la famille Nevers/ Marquand, c'est tentant non ? C'est ce que je vous propose ici. Vous pourrez trouver beaucoup d'amour, des surprises et surtout des affaires étranges et surprenantes... Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne dé...