Retour À La Réalité:

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Le lendemain matin se passa calmement. Tout le monde devait retourner travailler. La nounou était venue chercher les enfants car c’était jeudi mais leurs écoles étaient en grève.

En arrivant au bureau de Marquand, Alice et lui furent applaudis.

- Les nouvelles vont vite ici. Déclara Alice.

Les deux amants remercièrent tout le monde et se dirigèrent vers le bureau où se trouvaient déjà Victor et Djibril.

- Bonjour vous deux, lança Alice avec le sourire.

- Décidément vous ne vous lâchez plus, dit Fred sur un ton d’humour.

- Bonjour Madame la Procureur, bonjour commandant, répondirent les deux acolytes.

Alors, du nouveau sur l’affaire ? Demanda Marquand

- Pour le moment, pas grand-chose, continua Victor.

- Vraiment ?

- Et bien je cherche ce que monsieur Jourdi pourrait nous cacher comme secret mais pour l’instant ça ne donne rien.

- D’accord Victor, repris Alice, essayez de faire au plus vite.

- Bien sûr Madame la Procureur.

Victor reprit ses recherches pendant que Fred alla faire couler deux cafés.

- Tenez, dit-il en en tendant un à sa femme en entrant dans le bureau.

- Venez ! Je crois que j’ai trouvé ce que Jourdi nous cachait !

- Alors ? Demanda Alice.

- Marc Jourdi était en réalité une femme qui a changé de sexe il y a trois ans.

- Quoi !!! lancèrent Alice et Fred en même temps.

- Oui, suite à une tentative de suicide, le médecin lui a ordonné des séances avec un psychologue et c’est à ce moment qu’il s’est rendu compte de qui il était vraiment et a commencé sa transformation. Elle s’appelait Marie Jourdi.

- Et nous savons pourquoi il, enfin, elle a essayé de se suicider ? Demanda Alice.

- Non, pour ces précisions, je pense qu’il va falloir lui demander directement. Répondit Victor.

- D’accord, vous me le convoquez en début d'après-midi dans mon bureau s’il vous plaît.

- Bien sûr madame la pro…

- Non, vous le convoquez ici, je veux être là aussi. Coupa Marquand.

- Mais enfin commandant, il ne voudra pas se confier si nous l’interrogeons en salle d’interrogatoire.

- Pourquoi ?

- Parce qu’il faut qu’il soit en confiance, détendu, pour pas qu’il se sente agressé, observé ou jugé.

- Vous faites comme vous voulez mais je veux assister à l’interrogatoire et dans votre bureau, je n’ai pas le droit.

- Je crois que j’ai une idée.

- Qui est ?

- Nous irons nous promener au bord de la Seine. En pleine journée il n’y a personne et nous serons au calme. Je sais que ce n’est pas très déontologique mais comme cela il sera en confiance.

- D’accord, je vous suit mais on ne prend pas de risque et je vais demander à deux policiers de rester assez éloignés pour qu’il ne puisse pas les voir mais assez prêts pour intervenir en cas de problèmes ok ?

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant