Cauchemar:

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Alice se réveilla en sursaut plusieurs fois. Fred était présent à chacune de ses peurs pour la rassurer. Une nouvelle fois, ce même cauchemar se reproduisit. 

- NOOOOON !

- Alice ! On se calme ma belle. Je suis là.

Elle prit du temps avant de s’apaiser. 

- C’est toujours le même cauchemar ?

- Oui… 

- Tu ne veux pas essayer de me l’expliquer ? Peut-être que tu te sentiras mieux après.

- C’est débile comme rêve. Laisse tomber.

- Rien n’est débile Alice. Surtout si ça te fait peur. Dis-moi.

- On est dans le bureau et… Et je te vois tomber devant moi. Les enfants entrent et se font tirer dessus aussi. Il y a Paul qui tombe dans mes bras en me regardant, il me sourit avant de mourir… Je sais, c’est débile mais j’ai eu tellement peur…

Elle s’effondra en pleurs sans réussir à réellement s’arrêter.

- Et en quoi c’est débile ? Tu as vécu un traumatisme tout à l’heure et c’est normal que tu aies peur mais je suis là et je serai toujours là pour toi si tu as besoin et même si tu n’as pas besoin d’ailleurs.

- Mais toi aussi tu as vécu la même chose que moi et pourtant tu ne fais pas de cauchemar.

- Moi je n’ai pas cru que tu allais te faire tirer dessus.

Alice se leva rapidement et fonça dans la salle de bain. Fred, en la rejoignant, la vit au-dessus des toilettes. Il s’installa derrière-elle, tenant ses cheveux, lui caressant le dos et lui parlant doucement pour tenter de la calmer. 

Il l’aida à se nettoyer et la porta jusqu’au lit. 

Elle était trempée de sueur de ses cauchemars. Fred l’aida à se changer et tenta de l’allonger mais elle refusa. 

- Mon amour, il est 5h15, il faut que tu essaies de dormir encore un peu. 

- Je voudrais aller prendre un peu l’air dans le jardin.

- Ok. Viens, je t’emmène.

Ils s’installèrent dans l’herbe fraîche. La température était plus qu’agréable. 

Alice s’allongea dans les bras de Fred et ils s’endormirent. Elle put enfin finir sa nuit mais Fred, lui, n’arriva pas à fermer les yeux. Il tenta de trouver une solution pour aider sa femme mais tant qu’elle ne se laisserai pas aller et ne se confierai pas totalement, il ne pourrait pas faire grand-chose. 

Après un moment, il vit Jacques s’approcher d’eux. 

- Bah alors les jeunes, on a dormit à la belle-étoile ?

- Non Jacques. Votre fille a fait des cauchemars et elle avait très chaud donc elle a voulu prendre l’air et elle s’est enfin endormie sereinement je crois.

- Ha d’accord. Vous voulez venir prendre votre petit déjeuner avec nous ?

- J’aimerai rester auprès d’elle mais je voudrais bien un café si c’est possible.

- Bien, j’arrive.

Il s’assit et posa la tête de sa femme sur ses cuisses. 

- Tu es tellement belle ma princesse. Je suis désolé pour hier, je n’aurai jamais du te laisser partir seule à ce rendez-vous. J’aurai du me douter de ce qu’il pouvait se passer. C’est de ma faute tout ça et je te promet que je vais me rattraper.

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant