Ensemble on est plus fort

Enfin De Retour ! :

- Paul tu veux bien aller avec maman un moment s’il te plaît ?

- Ouiiii mamaaaan

Il donna Paul à Alice et serra Ada dans ses bras.

- Bah alors ma fille, qu’est-ce qu’il se passe ?

- J’ai eu si peur papa. J’ai cru que je ne te reverrai plus.

Elle se mit à sangloter.

- Hey ma puce, regarde-moi. Tout va bien. Ta mère s’est surpassée pour me retrouver et grâce à elle tout va bien alors sèche tes larmes ma grande et arrête de t’inquiéter.

Il l’embrassa sur le front mais Ada n’arrivait pas à se calmer. Il décida de la prendre dans ses bras. Elle avait beau avoir 15 ans, elle avait eu tellement peur pour Fred qu’il ne se sentit pas de la laisser comme ça.

Tous les cinq se dirigèrent vers un restaurant juste en face de l’aéroport. Alice portait Paul et Fred avait toujours Ada dans ses bras et bien que son poignet commençait à lui faire mal, il ne voulait pas la lâcher.

Heureusement, ils arrivèrent rapidement au restaurant. Ada s’était reprise, elle était descendue de Fred et lui tenait à présent la main pendant que Paul tenait la main de ses deux parents, marchant lui aussi fièrement.

A table, les enfants s’étaient placés de chaque côté de Victor alors que leurs parents s’étaient mis côte à côte en face d’eux. Fred avait senti le besoin d’Alice d’être auprès de lui alors même s' il ne pouvait plus faire comme lorsqu’ils étaient seuls, il lui prit la main sous la table et lui sourit tendrement.

Ada et Paul étaient partis dans une discussion endiablée avec Victor. Fred en profita. Il s’approcha d’Alice et lui murmura :

- Ça va toi ? Tu as l’air toute triste.

- Tes bras me manquent.

- Allez, viens-là.

Elle se cala dans ses bras, oubliant tout autour d’eux. Il l’embrassa tendrement et elle lui sourit.

- Mmmm ça fait du bien.

- Oh oui.

- Comment ça va ton poignet ? J’ai vu que tu grimaçait en portant Ada tout à l’heure.

- J’ai un peu mal mais je prendrais un anti-douleur tout à l’heure et ça ira mieux.

- J’ai une meilleure idée moi.

Elle lui attrapa la main et commença à le masser. Pendant ce temps, ils regardaient la discussion mouvementée entre les enfants et Victor.

- Elle est belle notre famille quand même.

- Oh oui. Et ça c’est grâce à toi mon amour. C’est grâce à ta présence. Regarde notre fils, je ne l’ai jamais vu aussi heureux que lorsqu’il est dans tes bras. Depuis que tu es avec nous Fred, il a changé.

- Ha bon ?

- Ouais. Avant, il était souvent triste, il essayait de prendre soin de moi et de me protéger. Ça me faisait rire. Il était trop mignon mais depuis que tu es là, il vit comme un enfant de son âge. Il rigole et il a retrouvé son insouciance. Tout ça juste grâce à ta présence.

- Et bien j’en suis ravi mais tu y est pour beaucoup aussi.

Il lui releva sa tête et l’embrassa.

- Beurk ! Arrêtez de vous faire des bisous !

- Pourquoi ? Tu n’aimes pas les bisous mon Paulo ?