Rires Et Detente:

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Fred arriva au parc en tenant sa mère par le bras. Ils semblaient rire et étaient heureux. Alice, elle, était endormie dans l’herbe pendant que les autres faisaient un jeu de cartes à côté. En arrivant, Fred s’allongea auprès de sa femme pendant que sa mère alla rejoindre le reste du groupe. 

Sentant sa présence, Alice ouvrit légèrement les yeux et sourit avant de s’installer dans ses bras. 

- Ça s’est bien passé ?

- Ça va.

- Tu as pu t’expliquer ? Elle t’a dit quoi ?

- Oui j’ai pu m’expliquer et elle m’a affirmé qu’il ne lui avait rien fait et que de toute façon, à cause de moi il était parti.

Elle se redressa. 

- Comment ça à cause de toi ?

- Parce que d’après lui je suis fou.

- Et tu vas le croire ?

Il baissa la tête. 

- Je n’aurai peut-être pas dû le menacer avec mon flingue. J’ai surréagi.

- Non Fred. Tu nous as défendu et surtout, tu m’as défendu alors oui, il y avait peut-être d’autres façons de le faire mais je préfère ça que si tu l’avais frappé.

- Comment je vais être avec mes enfants ? Je ne suis même pas capable de retenir mes nerfs devant un gars débile alors comment je vais faire avec les enfants ?

- Fred, arrête, tu es déjà un excellent père avec Lucie, Juju, Ada et Paul alors stop. On arrête de paniquer. Ce mec t’avait poussé à bout alors maintenant, je voudrais que tu arrêtes d’y penser, que tu me serres contre toi et qu’on passe une bonne fin de journée avec tout le monde ok ?

- Désolé…

Il la prit dans ses bras et l’embrassa. 

- Comment ça s’est passé vous ?

- C’était génial. On a bien rigolé donc c’était cool.

- Je suis ravi alors. Tu veux faire quoi ce soir ?

- Bah on passe la soirée tous ensemble je crois.

- Super.

Elle releva la tête et l’embrassa tendrement. 

- Je t’aime.

- Moi aussi.

Paul arriva vers eux alors qu’ils rigolaient. 

- Papa, papa ! On peut aller jouer au foot ?

- Si tu veux mon Paulo.

Il se tourna vers sa belle. 

- Bon bah je vais devoir vous laisser mademoiselle, j’ai un petit garçon qui me réclame.

Elle l’embrassa et lui murmura à l’oreille. 

- Revenez vite commandant.

Puis elle s’éloigna vers le reste de la famille. 

L’après-midi se passa calmement et tout le monde semblait heureux. 

La soirée fut placée sous la même effigie. 

Le couché des enfants se fit sans difficultés car ceux-ci étaient pressés d’être au lendemain matin. 

Pour les adultes, tout le monde rejoignit sa chambre que très tard dans la nuit pour se laisser bercer par de doux rêves. 

Alice batailla dans son sommeil mais moins que les autres nuits. 

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant