Fred se mit à courir dans la direction vers laquelle Alice était partie. Il ne la trouva pas. Après réflexion, il retourna chercher les enfants et ils se dirigèrent ensemble vers l’appartement. Fred fit confiance à Ada pour garer Paul et partit. Il prit la voiture et se dirigea vers les quais. En arrivant, il pensa d’abord à aller sur leur banc mais pas d’Alice. En longeant les quais à pied, il atterrit devant le palais de justice. Il se décida à entrer. Il se dirigea directement vers le bureau de sa femme et en y entrant, il y trouva une Alice, la tête baissée, qui travaillait.
- Je croyait que nous étions en vacances moi. Personne ne m’a prévenu que nous avions déjà repris.
En relevant la tête, Fred pu voir les yeux rougis et gonflés par les pleurs d’Alice. Il s’approcha en souriant et sans rien dire, il la leva et la serra contre lui. Il s’assit sur son fauteuil en l’incitant à venir sur ses genoux.
Il ne voulait pas parler de ce qu’il s’était passé alors il partit sur autre chose.
- Tu travailles sur quoi ?
- Une femme qui veut porter plainte pour violence conjugale. Je dois la recevoir lundi d’après les notes de Victor.
- Pourquoi toi ?
- Parce que je suis la seule femme disponible et qu’ils pensent que ça sera plus facile pour elle de se confier.
Alice parlait sans conviction dans la voix et Fred avait mal de la voir comme ça.
- Je comprend pas comment on peut faire ça à sa femme.
- Tu sais Fred, tous les hommes ne sont pas aussi prévenants que toi. Il y en a pour tous les goûts et malheureusement, il y en a aussi des comme ça…
- Ouais mais bon. Je trouve ça inadmissible quand même.
- Je suis bien d’accord avec toi…
- Bon ! On rentre ? J’aimerai passer une soirée avec ma femme et mes enfants avant que tout le monde débarque demain.
- Vas-y Fred. Je vous rejoindrai plus tard. Je veux finir d’étudier le dossier…
- Alors je vais le faire avec toi. Je ne te laisse pas seule.
- Et les enfants ?
- Ada garde Paul. Je lui fais confiance. Je lui ai demandé de le faire se doucher et de lui faire faire ses devoirs en nous attendant. Elle a déjà fait les siens en étude vendredi.
- On va vite devoir trouver quelqu’un pour garder Paul alors parce que apparemment, on va la ramener au foyer très prochainement.
- Arrêtes Alice, c’est une gamine paumée. Elle ne sait pas où elle en est et ses inquiétudes sont légitimes non ?
- Oui mais je ne cautionne pas le fait qu’elle ne nous fasse pas confiance.
- Je sais. Alors on va rentrer, on va la rassurer tous les deux et tu vas lui expliquer tout ça. D’accord ?
Elle fit un signe de tête et se releva des genoux de Fred. Elle ferma le dossier et rejoignit son homme qui l’attendait à l’entrée de son bureau. Avant d’ouvrir la porte, il l’attira vers lui et l’embrassa délicatement. Alice fut étonner de ce geste. Surtout au travail. Il lui murmura à l’oreille :
- Vous me faites craquer madame le Procureur.
Elle sourit et ouvrit la porte. Elle prit la main de Fred dans la sienne et l’attira hors du bureau. Fred aimait ses marques de tendresse de sa femme même en public. Eux, si pudiques et si discrets sur leur relation, commençaient petit à petit à se montrer.
VOUS LISEZ
Ensemble on est plus fort
FanfictionUn an avec la famille Nevers/ Marquand, c'est tentant non ? C'est ce que je vous propose ici. Vous pourrez trouver beaucoup d'amour, des surprises et surtout des affaires étranges et surprenantes... Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne dé...