Un Froid S'installe:

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Ils se baladèrent tous les deux dans Paris, s’arrêtant devant certains magasins, pour bébé, pour femmes enceinte.

Ils rentrèrent chargés de sac, pressés de montrer au reste de la famille leurs trouvailles. Bien sûr, ils n’avaient pas oublié Paul et Ada.

Jacques arriva pour les aider.

- Vous avez encore dévalisé les magasins. Tu n’étais pas déjà revenue avec pleins de sacs tout à l’heure Alice ?

- Si mais cette fois-ci c’est pour les enfants.

- Ha bah ça change tout alors.

Ils s’installèrent avec tout le monde sur la terrasse.

Alice sortit un petit ensemble gris clair que tout le monde adora.

- On a pris des couleurs neutre comme on ne sais pas encore le sexe.

- Et vous le saurez quand ?

- Bah pas la visite de mardi mais la prochaine mais on a même pas discuté pour savoir si on voulait le connaître alors on verra Isa.

- Vous avez bien raison Alice.

Elle sortit ensuite des chaussons et un petit bonnet assorti de couleurs gris foncé cette fois-ci.

Paul regardait avec envie et lorsqu’Alice lui tendit un paquet, il fut surpris.

- C’est pour moi ?

- Oui mon amour, ouvre-le.

Paul se jeta sur le paquet et en sortit un sweat. Il se mit à pleurer lorsqu’Alice lui lut les inscriptions. Devant, il y avait écrit en gros « POLICE » avec en haut à droite son prénom et son nom : « Paul NEVERS-MARQUAND ». Enfin, à l’arrière, il y avait de noté sur le haut du dos, « 36 Quai des Orfèvres » en petit.

Paul sauta dans les bras de ses parents.

- C’est le plus beau cadeau de tous les temps !!!

Fred lui avait commandé un sweat de la police à son bureau puis lui avait fait coudre toutes les autres inscriptions.

Alice chercha ensuite sa fille dans la famille autour d’eux mais sans succès.

- Elle est où Ada ?

- Elle est partie lorsque vous êtes arrivés.

- Merci Joséphine. Je vais aller la voir. Paul, tu veux bien rester un peu avec papa j’arrive.

Paul accepta. Avant de partir, elle l’embrassa et se tourna vers Fred qui ne souriait plus.

- Ne t’en fais pas mon amour. Ça va aller, je m’en occupe.

Elle lui glissa un long baiser délicat puis attrapa un sac et monta à l’étage.

En arrivant devant la chambre de sa fille, elle frappa.

- Je peux entrer.

- Si tu veux…

Elle s’inséra dans la chambre refermant derrière elle. Ada était sur son lit, son ordinateur sur ses genoux.

- Comment tu vas a fille ?

- Ça va.

- Pourquoi tu n’es pas avec nous en bas ?

- Je travaille sur un projet et je voulais avancer.

- Et c’est quoi ce projet ?

- Tu verras quand ce sera fini. T’inquiète pas, ce n’est pas dangereux ou quoi que ce soit.

Ensemble on est plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant