Ensemble on est plus fort

On Aperçoit Le Paradis

- Arrête- toi vite !!! Cria Alice ce qui fit sursauter Marquand.

La voiture pila et Alice sortit en courant pour aller vomir dans le fossé.

Fred qui avait remarqué qu’elle n’avait pas l’air bien depuis un petit moment mais qui n’avait rien voulu dire de peur de la braquer sortit en courant pour aller la voir. Il lui tint les cheveux et lui caressa doucement le dos pour la calmer.

- Ça va aller mon amour ?

Alice se mit à pleurer.

- Hé, viens par là.

Il prit sa femme dans ses bras pour essayer de la détendre.

- Qu’est-ce qui se passe mon ange ?

- J’en ai marre… J’en ai marre…

- Mais c’est normal, avec ta grossesse et je trouve que tu ne vomit pas trop enc…

Fred se stoppa net dans sa phrase lorsqu’il comprit :

- Attend, tu as beaucoup vomit pendant que je n’étais pas là ?

Elle hésita puis fit un un signe de la tête pour acquiescer ce que venait de lui demander son mari.

- Mais pourquoi tu ne m’as rien dit ? Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu n’étais pas bien ?

- Je ne voulais pas t’inquiéter.

- Mais je suis ton mari, je suis là pour toi et c’est mon rôle de m’inquiéter lorsque ma femme qui, en plus de ça est enceinte, ne se sent pas bien et est exténuée à cause de ça. Sinon, qui le fera.

- Pardon… Pardon…

- Aller mon amour, c’est pas grave, ça va aller.

Fred resserra son étreinte et il sentit que sa femme se détendait petit à petit dans ses bras. Au bout de quelques minutes, il reprit.

- Ça va mieux ?

- Oui je crois.

- On y va ? Je crois qu’on a un avion à prendre pour se rendre au paradis. Sauf si tu veux qu’on reste là.

Alice le regarda et sourit.

- Ouais, on y va.

- Si ça ne va pas, tu me le dis tout de suite et tu n’attend pas le dernier moment d’accord ?

- Oui.

Ils remontèrent dans la voiture. Fred n’arrêtait pas de regarder Alice pour voir comment elle allait ce qui la fit sourire.

- Qu’est-ce qu’il y a mon amour ?

- Rien, ça me fait rire, si tu voyais ta tête.

- J’ai quelle tête ?

- Celle d’un homme inquiet et je trouve ça très mignon.

- C’est normal que je m’inquiète non ?

- Ouais.

Alice perdit le sourire et tourna la tête vers la fenêtre.

- Alice dit moi ce qu’il se passe.

- Il n’y a rien, c’est juste les enfants qui me manquent.

Il posa une main sur sa cuisse. Il savait qu’elle lui cachait quelque chose mais il ne voulait pas la forcer.

- Quand tu voudras, tu sais que je serai là.

Elle comprit tout de suite de quoi il parlait et elle saisit la main qui était sur sa cuisse comme un signe d’approbation et de remerciement. Elle se sentait mal parce qu’il était présent pour elle, il s’inquiétait et elle était incapable de lui parler.