58. Ambiance romantique

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Nous retrouvâmes Marie dans la cuisine et elle nous servit le dîner : une omelette au fromage pour moi et le gratin de fruits de mer pour Chris. Je l'enviais un peu pour ce délicieux plat, mais ce n'était pas ma faute si mon estomac faisait des siennes.

Nous mangeâmes silencieusement, en nous lançâmes de petits regards coquins et complices. À côté de nous, la brune récupéra toutes les bougies qu'elle trouve, et les déposa sur la table.

— Merci Marie, c'est suffisant, la remercia mon mari.

— Vous voulez que je vous laisse en tête-à-tête ce soir ?

Nos yeux s'accrochèrent.

— Pour être honnête avec vous, on célèbre quelque chose de très important. Aujourd'hui, j'ai enfin eu le courage d'avouer à Isabella que je l'aime...

— Oh, mon Dieu ! s'écria-t-elle. C'est merveilleux ! Félicitations !

Elle me prit chaleureusement dans ses bras sous les doux ricanements de mon époux.

— Je devrais vous laisser alors...

— Non, s'y opposa-t-il, vous avez tellement l'habitude de nous entendre qu'il serait hypocrite de prétendre que nous ne prévoyons pas de nous débarrasser de nos vêtements dès le début de la soirée. Alors, restez, mais faites semblant de ne rien entendre.

J'étais mal à l'aise, mais je trouvais chacun de ses mots adorables et amusants. Marie déglutit.

— Dans ce cas, je vais aller me coucher si vous n'avez plus besoin de moi.

Nous acquiesçâmes.

— Le champagne est prêt monsieur... Chris, se rattrapa-t-elle.

— Merci, vous êtes la meilleure Marie ! lui sourit-il.

Elle s'en alla après nous avoir souhaité une bonne soirée.

— T'es pas croyable ! ris-je.

— Bah quoi ? Il vaut mieux prévenir que guérir !

— Si tu prévois de me faire crier trop fort, mets-moi le gag-ball, lui dis-je.

— C'est ce que tu veux ?

— Tu n'as pas idée de ce que je veux, Christopher.

Ses yeux s'assombrissent un court instant avant qu'il n'affiche un rictus.

— Confie-moi l'un de tes fantasmes, n'importe lequel, et je te le réaliserai.

— Hum... voyons voir, fis-je semblant de réfléchir. Pourquoi pas une fessée ? Il me semble que pendant la fellation de tout à l'heure mes mains étaient un peu baladeuses... Ça mérite une punition, non ? C'est toi l'expert...

Je rougis en voyant ses lèvres s'étirer encore plus.

— J'ai adoré cette pipe, alors je ferai abstraction des autres détails et je ne te punirai pas pour ça. En revanche, le fait que tu réclames une fessée fait de toi une vilaine fille et tu sais ce qui leur arrive à ces petites vilaines ?

— Elles se font sévèrement punir ?

— Exactement.

Je me mordis l'intérieur de la joue. Chris jouait le jeu et ça me rassurait qu'il ne se renferme pas à propos de « certaines pratiques » après ce qui s'était passé aujourd'hui.

— Je crois que... j'adorerai ça, Chris, fis-je sérieusement.

— Dans ce cas, si tu as fini de manger, j'aimerais bien passer aux choses sérieuses.

Engagement [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant