64. Plus ouvert d'esprit

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Point de vue d'Isabella :

— Il ne décroche toujours pas ? me demanda Chris en quittant le véhicule.

— Non... je dois aller chez mes grands-parents et voir ce qu'il en est. J'ai vraiment peur qu'il sombre dans la dépression...

Il soupira.

— Tu te sens prête à affronter ta grand-mère ?

— Elle n'a pas cherché à me contacter depuis qu'elle a débarqué chez nous avec tes parents, je ne crois pas qu'elle ait miraculeusement décidé de nous laisser tranquilles, alors je dois m'assurer qu'elle ne manigance rien derrière nos dos.

— À croire que tout le monde en a après nous ! siffla-t-il.

Je me stoppai dans ma marche, et posai mes mains sur ses joues, l'obligeant à relever la tête.

— Tout ira bien pour nous, je te le promets, Chris. Tant qu'on est ensemble, rien ne pourra nous atteindre. Notre amour est plus fort que tout, plus fort que nos familles, plus fort qu'Ayden...

Il me sourit timidement.

— Je t'aime, Isabella. Je ne me lasserai jamais de te le dire.

— Et je ne me lasserai jamais de t'entendre me le dire.

Je collai mon front au sien et ses mains sur mes hanches attirèrent mon corps contre le sien. Nous nous embrassâmes langoureusement pendant une longue minute, faisant abstraction du fait que nous soyons sur le trottoir, exposés aux regards curieux de tous.

— Tu es prêt ? susurrai-je contre ses lèvres.

— Ouais, allons-y !

Je lâchai un petit rire quand Chris me prit la main et m'entraîna avec lui à l'intérieur de la boutique de jouets érotiques, d'un pas assuré. Comme les deux fois où j'étais venue ici, j'étais toujours autant impressionnée par la diversité de l'attirail qui couvrait les murs à perte de vue.

Nous passâmes premièrement devant une rangée de lubrifiants, et je m'arrêtai un instant pour détailler les différentes bouteilles. Il y en avait même des saveurs de fruits organiques et comestibles !

— Quel est ton fruit préféré ? demandai-je à mon mari, joueuse.

— On en prend une à base d'eau, ce sont les plus naturelles.

— Tu ne veux pas changer ? J'aime bien les cerises, moi !

J'attrapai le petit tube convoité, mais Chris se raidit soudainement.

— Attention, c'est de l'aphrodisiaque !

— Quoi ? C'est dangereux ?

— Mais non, c'est... ça stimule le désir sexuel. Ça excite, expliqua-t-il.

— Ça tombe bien, non ?

— Non, je ne veux pas de stimulant, Isabella, gronda-t-il.

Je soupirai, fatiguée de le voir toujours autant sur la défensive.

— Chris, je t'en prie, détends-toi. C'est seulement du lubrifiant.

De l'aphrodisiaque, me corrigea-t-il, que tu comptes m'en mettre sur la bite, alors c'est non.

— Tu veux que toute la boutique soit au courant ? Baisse d'un ton !

Irritée, je reposai le produit pour en prendre un autre, au même parfum mais sans aphrodisiaque, avant de contourner mon mari pour continuer mes courses, mais il me rattrapa à grande enjambée et agrippa mon avant-bras.

Engagement [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant