29. Surnom

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Debout devant le grand miroir, je fixai mon corps entièrement nu. Mes doigts parcouraient mon cou puis descendaient sur le haut de ma poitrine. J'avais en tout quatre suçons ostensibles, que j'aurais du mal à cacher même si j'essayais.

Mes yeux s'attardèrent quelques secondes sur mon ventre puis sur mes cuisses. Je n'aimais pas mes hanches. Bien que j'aie de fines jambes, des fesses rebondis et un ventre plat, je n'étais toujours pas satisfaite de mon corps.

Je n'étais pas fière d'avoir délaissé mes joggings matinaux et mes exercices routiniers à la salle de sport. Ma rencontre avec Chris, notre travail, puis notre mariage et maintenant nos rapports sexuels fréquents, ne me laissaient plus une minute pour moi.

Je découvrais la vie de couple peu à peu.

Mes pensées s'interrompirent quand je vis le reflet de mon mari dans le miroir. Il se tenait derrière moi, nu, avec les yeux mi-clos et les cheveux en pagaille. Il vint glisser ses bras autour de mon ventre et posa son menton sur mon épaule après avoir embrassé chastement ma joue.

— Bonjour toi.

— Bonjour, lui souris-je.

— Tu sais que c'est narcissique de s'admirer comme ça, à poils, dans la glace ?

Je ris.

— Dois-je te signaler que tu es nu toi aussi ?

— Et j'ai une folle envie de continuer à jouer les nudistes avec toi, toute la journée.

Son torse se colla à mon dos, et je tressaillis en sentant son membre dur chatouiller mes fesses. Il n'était pas croyable.

— Quoi ? déjà ? pointai-je son entrejambe.

— Ça s'appelle une érection matinale Isabella, c'est spontané.

— J'ai appris des choses avec toi plus que j'en ai appris en cours d'éducation sexuelle !

— Tu n'as encore rien vue ma belle. Tu as encore un long chemin à faire avant de prétendre t'y connaître en sexe, me nargua-t-il.

— Oh... apprends-moi alors, Monsieur le Professeur !

Chris nicha son visage dans mon cou, et s'activa à mordiller le côté encore vierge de celui-ci. Je fermai les yeux en sentant ses mains me malaxer les fesses. Il les écarta légèrement et vint caresser mon sillon inter-fessier avec sa verge. Mes yeux s'écarquillèrent et j'agrippai son avant-bras. Il releva la tête pour me regarder dans le reflet du miroir.

— N'aie pas peur, je ne vais rien te faire, me rassura-t-il.

Je laissai tomber ma tête contre son épaule, le laissant reprendre sa tâche érotique. J'avouerais que sentir sa hampe stimuler cette zone interdite de mon corps m'excitait, mais je n'oserais jamais aller plus loin que cela.

L'une de ses mains se faufila jusqu'à ma vulve, et remarquant que je mouillais déjà, il enfonça deux doigts en moi. Ma bouche entrouverte laissa échapper un gémissement. Son gland taquinait mon anus, stimulant sa barrière contractée. La température de mon corps grimpa sous l'effet de ses caresses, et ne trouvant pas où m'accrocher, je griffai son bras.

— Oh, mon Dieu... Chris !

— Tu aimes ça ?

— Oui... oui, bégayai-je.

Ses va-et-vient en moi s'accélérèrent. Il prit son pénis dans sa main libre et commença à se branler. Je tentais de me retourner pour prendre le relais mais il me tint fermement en place. Ses yeux sombres me fusillèrent dans la glace, et mon exaltation augmenta en catastrophe.

Engagement [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant