Engagement [Tome 1]

34. Sadique

Chris me regarda ébaubi quand je défis aussi vite que je le pus sa ceinture et baissai la fermeture éclair de son pantalon. Je le lui tirai vers le bas avec son boxer et il les ôta complétement accompagnés par ses chaussures. Il fit de même avec son t-shirt, mais son expression changea soudainement quand il se retrouva nu, avec moi à ses pieds, voulant me donner à lui, lui offrir ma bouche. C'était comme si son cerveau recevait mal les informations.

— Ce n'est pas une bonne idée Isabella...

— Chut. Tais-toi.

Je me rapprochai pour faire face à son pénis si gros, si dur, et me léchai les lèvres avant de l'empaumer fermement. Je fixai Chris timidement en promenant ma langue sur la longueur de son membre et son regard se voila d'un désir si intense, si éperdu.

M'assurant de l'avoir bien lubrifié avec ma salive, je déplaçai mes lèvres pour venir coiffer son gland. Lentement je le happai, aspirant, goûtant, caressant son sexe de ma langue, pendant que ma main s'occupe de sa base délaissée. Il avait un goût de mâle en rut, fort, dominant. J'étais fière de l'effet que je lui faisais, l'ivresse de plaisir dans laquelle je l'emportais.

Mon mari glissa sa main derrière ma tête, empoigna – doucement - mes cheveux détachés et commença à guider mon rythme. Je ne le repoussai pas, ne m'inquiétant pas comme la première fois où il avait essayé de faire cela. J'avais entièrement confiance en lui, il ne s'emportera pas.

— Bébé, pompe-moi bien, bordel, oui...

Il sifflait, complètement déchaîné. Sa respiration était forte et je me délectais de le voir ainsi, par mes soins. Je chatouillai son frein de la pointe de ma langue, frottant la base large de son pénis de mon pouce et de mon index. Ma bouche faisait de petits bruits mouillés en l'avalant.

— Bon sang, tu as une bouche faite pour me sucer !

Il haletait, les paupières closes, la nuque renversée. Je poussai de petits gémissements étouffés, mon corps s'enflammait à l'idée de lui faire perdre la tête.

Je vins lécher les veines apparentes de son sexe, mordillant parfois sa hampe. Il ne cessa de gonfler alors que je tétais son gland avec application. Chris jura, et son rythme devint beaucoup plus rapide que le mien.

Il bougeait même ses hanches pour s'insérer plus profondément dans ma cavité, ce qui me dérangeait un peu. Ma salive dégoulinait disgracieusement et ma mâchoire me faisait mal à cause de sa grosseur, mais je tenais bon. Je lui devais bien ça.

Aux bouts de quelques minutes, j'abandonnai les caresses de ma main pour m'accrocher à ses cuisses. Je ne pouvais plus le suivre, il avait cassé mon rythme naturel, prenant le contrôle des mouvements de ma tête, alors je le laissais profiter de ma bouche comme il l'entendait.

— Putain c'est trop bon ! gémit-il.

Il réouvrit les yeux pour croiser mon regard. Tout son être brûlait d'une flemme vorace. Il n'était plus le même, comme si le fait d'être plus brutal le transformait en une tout autre personne, dévoilant ce qu'il y avait de plus sauvage et de plus dangereux en lui.

— Tu peux essayer la gorge profonde ? me demanda-t-il soudainement.

Je l'interrogeai du regard, incapable de parler puisqu'il immobilisait ma tête pour continuer d'aller et venir dans ma bouche à un rythme plus lent.

— Tire la langue et insère entièrement ma bite dans ta bouche, jusqu'au fond de ta gorge.

J'écarquillai les yeux. Il voulait que je mette tout ça dans ma bouche ? j'en étais qu'à la moitié et ma mâchoire fatiguait, alors le prendre en entier m'étoufferait sûrement...