Enzo et Nina

Chapitre 18

Je me dirige vers la porte et l'ouvre. Daniel Muller. Je ne m'attends pas à grand monde mais surtout pas à lui.

"- Bonsoir Nina. Il me dit.

- Bonsoir..." Je réponds.

Il me regarde d'un air penaud.

"- Je suis désolé de vous déranger, je sais qu'il est tard mais c'est important." Il dit.

Ok, là il m'inquiète.

"- Je vous écoute." Je dis.

Je jette un coup d'œil à Enzo qui n'a pas bougé d'un pouce.

"- Votre amie, Lila Konan, elle a eu un accident." Dit Daniel.

C'est nouvelle me fait le même effet qu'un coup de massue. Je m'appuie contre la porte. Enzo se lève et vient à ma rencontre.

"- Tout va bien? Il me demande.

- Euh oui... non... Mais pourquoi vous me prévenez, je ne comprends pas. Je dis.

- Apparemment votre portable est sur messagerie alors la personne qui cherchait à vous joindre est passé par le standard. Répond Daniel.

- Ce doit être Ali... je dis.

- Oui, c'est cette personne. Je suis vraiment désolé Nina. je suis monté dès que j'ai su. Dit Daniel.

- Merci à toi. Dit Enzo.

- Euh... oui merci... Je... je dois y aller..." Je dis.

je vais à mon bureau et récupère rapidement mes affaires.

"- On sait si c'est grave? Je demande.

- Non, je suis désolé, je n'en sais pas plus. Répond Daniel ennuyé.

- Ca ne fait rien, ne t'en fait pas. Lui dit Enzo.

- Il faut que je parte, bon courage Nina. Dit Daniel.

- Merci..." Je dis.

Je remets ma veste et cherche partout mon foutu téléphone. L'émotion prends le dessus et mes nerfs sont en train de lâcher Je démonte tout dans le bureau, ouvre tous les tiroirs, remue toutes les feuilles et les dossiers.

"- Mais il est ou cette saloperie!" je peste.

Les larmes me montent aux yeux mais ne coulent pas.

"- Qu'est ce que tu cherches? me demande Enzo.

- Mon portable... Je dis.

- Ne t'énerves pas, on va le trouver." Il me dit.

J'ai beau regarder partout, je ne le vois pas. Je fouille dans la poche de ma veste et il est là.

"- Enfin... je dis.

- Bon, ben tu vois. Allez, viens, je t'emmène à l'hôpital." Il me dit.

Il passe un bras autour de mes épaule et nous quittons l'immeuble d'ICARE.

Dans la voiture, j'ai écouté les nombreux messages que m'a laissé Ali. Lorsque nous arrivons, je trouve Ali dans la salle d'attente. Les traits tirés, les yeux rouges et le mains qui tremblent.

"- Ali?" Je dis.

Dès qu'il me voit, il se lève et me serre dans ses bras.

"- Qu'est ce qu'il s'est passé? Je suis désolé mon portable était en silencieux. je demande.

- Elle s'est fait renverser par une voiture entre midi et deux. Le chauffard ne s'est pas arrêté au passage piétons..." Il répond.

Il s'effondre dans mes bras.