Chapitre 96

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J'hoche la tête. Le truc c'est que là, tout ce que je veux c'est être seule mais je ne me vois pas le mettre à la porte. je me laisse tomber sur le canapé et Esteban s'intaille près de moi avant d'effleurer mon visage du bout de ses doigts. J'attrape son poignet au vol pour lui faire comprendre de ne pas aller plus loin. Il semble surpris pat mon geste.

"- Qu'est ce qu'il t'es arrivé ma jolie?" Il demande.

Je lâche son poignet et détourne la tête.

"- Mon frère n'a rien voulu me dire si ce n'est que l'autre tordu t'a bousculée." Il dit.

Je me regarde à la dérobé.

"- Dis moi... Il lâche.

- Pas maintenant Esteban. je ne veux pas parler de ça." Je dis.

Je me lève et rejoins ma cuisine. Bien entendu Esteban me suit. J'ouvre le frigo et sors une bière. je la fais glisser sur le plan de travail et il la rattrape.

"- Il t'a touché cet enfoiré, pas vrai?" Il lance.

je m'appuie contre le plan de travail et baisse la tête.

"- Il n'en a pas eu le temps... mais si Enzo était arrivé quelques secondes plus tard, il m'aurait violé, oui... T'as le fin mot de l'histoire, t'es content?" Je lâche en regardant mes pieds.

J'attrape deux bière et le plate dans à cuisine, digérant l'info. Cette fois, il ne me suit pas. En même temps, il se doute bien que je ne vais pas aller loin. Du coin de l'œil je le voit boire sa bière les yeux brulant de colère. J'ouvre la porte de mon appartement et vois Sean appuyé contre le mur juste en face. Il me regarde profondément. je m'avance et lui tends une bière. Il l'a prend et me remercie d'un hochement de tête. Il ne semble pas très causant et ça m'arrange. Il cogne sa bière contre la mienne avant d'en boire une gorgé.

"- Tu connais les Rodriguez depuis longtemps?" Il demande.

Je me calle sur le mur à coté de ma porte, en face de lui et boit une gorgée de ma bière.

"- Enzo depuis quelques mois et Esteban un peu moins. je réponds.

- T'as pas fait une affaires avec eux, si tu veux mon avis. Il lâche.

- Qu'est ce que tu veux dire? je demande.

- Ils sont toujours en train de se mettre dans des histoires impossibles. Il répond.

- J'avais remarqué ouais... Tu ne t'étonnes pas de savoir pourquoi tu es là? je dis.

- Si ça a un rapport avec des connaissances d'Enzo, ça ne me surprends même pas. Il dit.

- Cette fois, ce n'est pas vraiment de sa faute, mais bon... je lâche.

- Mais tu en as marre de te retrouver au milieu de ses problèmes, je me trompe?" Il lance.

je soupire et bois une nouvelle gorgée de ma bière.

"- On peut dire ça oui... je dis.

- En tout cas, si je peux te donner un conseil, c'est de ne pas te laisser faire ma belle. Il dit.

- Nina, je m'appelle Nina." je réponds.

Ses yeux pétillent de malice mais il ne dit rien.

"- Continu d'être forte Nina et tu verras tu t'en sortiras." Il dit.

des pas se font entendre dans l'escalier et Sean me fait signe de ne plus faire de bruit. Il glisse sa main à sa ceinture et je vois la crosse d'une arme. L'une de mes voisine fait son apparition, nous salue et rentre chez elle. C'est madame Avares, du haut de ses 75 ans, c'est une terreur en puissance... Je regarde Sean un peu amusé quand il lâche son arme et remet son cuir par dessus.

Enzo et NinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant