Chapitre 65

144 10 1
                                    


Il sortent tous les deux de mon bureau et une fois seule, je souffle un bon coup.

Je sors tard du boulot et me dirige vers ma voiture. Mon portable bipe dans mon sac. C'est un message d'Enzo.

Sms d'Enzo: Je pense à toi. On se voit demain au shooting?

Il est retourne à son hôtel aujourd'hui. je pense que je vais trouver mon appartement bien vide. Mais ça ne va pas forcement me faire de mal.

Mon sms: Oui comme prévu.

sms d'Enzo: Ok. Et le soir, je t'emmène quelque part, pense à préparer un sac...

mon sms: On va ou?

sms d'Enzo: Tu verras ma beauté. Envoie moi un message pour me dire que tu es bien rentrée s'il te plait.

mon sms: Ben là je part de chez ICARE. Je t'aime aussi Bad Boy.

Je monte dans ma voiture en me demandant ou Enzo va bien pouvoir m'emmener. malgré son foutu caractère, il sait être romantique. Lorsque je démarre; le tableau de bord de ma voiture sonne ce qui me fait sursauter. Et merde, j'ai presque plus d'essence... Je vais être obliger de m'arrêter sur la route.

J'allume la musique et met le volume assez fort, ça me permet de décompresser. je roule depuis un bon moment quand je me rends compte qu'une voiture me colle. J'accélère et elle en fait de même. Je regarde dans le retro et avec les phares impossible de savoir si c'est une femme ou un homme au volant. On dirait que cette personne fait exprès de me suivre à la trace. Sur une impulsivité, je tourne a droite et la voiture tourne aussi.

Il faut que je garde mon calme. je tourne à des croisements au pif et la voiture me colle toujours. Son parechoc touche presque le mien.

"- Fais chier! C'est quo ce délire encore!" je peste en tapant sur mon volant.

De plus, je n'ai plus d'essence et je vais finir par tomber en panne. Je bifurque quand je vois une station service. Je me place près de la pompe. Je sors de ma voiture tandis que le véhicule qui me suivait se gare derrière moi. L'angoisse m'envahit. Je regarde autour de moi, il y a un peu de monde. je pourrais toujours hurler en cas de problème. La portière arrière s'ouvre et un homme descend. de loin, il ne me dit rien. je fais comme si de rien n'était et commence à faire le plein. le type s'approche, grand, les cheveux noirs un peu long et bouclé.

"- Salut Nina." Il dit.

Je me retourne et IL me fait face. Gaspard Rousseau se dresse devant moi. Un fin sourire nait sur ses lèvres et son regard brillant me dévisage avec attention.

"- Gaspard?" Je dis.

On voulait le trouver et c'est lui qui met la main sur moi. Merveilleux...

"- Tu as l'air de savoir qui je suis, désormais. Il dit.

- Evidemment... ça fait combien de temps que tu fais tourner Enzo et Romain en bourrique." Je dis.

Il s'appuie sur ma voiture et un rire narquois s'échappe de sa gorge.

"- Tu dois comprendre mes raisons je pense, non?" Il demande.

Bien sur que je les comprends mais je ne vais pas le lui dire.

"- Et tu peux me croire, je ne suis pas prêt de m'arrêter en si bon chemin. Ce n'est que le commencement." Il ajoute.

Je tiens toujours le pistolet de la pompe d'une main et pose l'autre sur ma hanche.

"- Franchement ça va te rapporter quoi? Je dis.

- Ma vengeance. Ils n'ont pas tenu leurs promesses. Aujourd'hui je n'ai plus rien à cause de la vérité cachée. Il dit.

Enzo et NinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant