Chapitre 75

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New York est l'une des villes que j'aime le plus au monde. Et c'est aussi celle ou Enzo et moi nous sommes le plus rapprochés. Dans le taxi, je me rappelle de notre moment sous la pluie devant le porche de l'appartement. C'était si fort entre nous... J'ai besoin de lui. Je lui ai dit qu'il me manquait... J'espère qu'il reviendra, vraiment... En attendant j'espère qu'il va bien.

Je sors de mes pensée lorsque je vois le studio de télé ou Adèle doit être en plein interview. J'ai hâte de revoir Adèle, je ne l'ai pas revu depuis Courchevel. Grace à mon statut d'attaché de presse d'Adèle, j'ai accès au plateau. Je me glisse dans un coin et vois Adèle avec le présentateur. Elle le fait un sourire et je répond par un léger signe de la main. Elle répond au question dans un anglais impeccable. Elle a de la répartie et ne se démonte pas jusqu'à la question qui tue. Personne l'avait vu venir celle là. je me demande même si j'ai bien compris la question.

"- Que pouvez vous nous dire sur le départ d'Enzo Rodriguez chez EMIRS, l'un des principaux concurrents et partenaire d'ICARE?" A dit le journaliste.

Adèle se décompose et je ne suis pas bien non plus.

"- Et bien... C'était une décision difficile à prendre pour lui mais c'est son choix et nous le respectons. Elle dit.

- Etonnant tout de même. peut être cherche-t-il à grimper les échelons plus vite? EMIRS est une entreprise puissante." Dit le journalise.

Il est en train de nous démolir. Si Catherine voit ça, elle va faire une attaque. de plus, je suis impuissante face au désarroi d'Adèle.

"- je ne sais pas, vous devriez peut être lui poser la question directement. Elle répond.

- Et vous? seriez vous susceptible de rejoindre EMIRS? Demande le présentateur.

- Non. Je n'en vois aucun intérêt. ICARE, Mme Levasseur ou encore Romain Levasseur ont fait beaucoup pour moi depuis le début. En aucun cas, je ne les laisserais tomber." Elle dit avec aplomb et un peu sèchement.

L'animateur semble avoir compris qu'il était temps de changer de sujet et revient sur la carrière d'actrice d'Adèle avant de clore l'émission. Adèle quitte le plateau et me rejoint, furibonde.

"- Sans déconner, je suis là pour la promo de mon film et il me rabat les oreilles avec Enzo. Elle lance.

- je sais mais tu t'en es très bien sortie, tu as bien répondu. Je dis.

- Oui mais je suis en colère quand même. Et Enzo, qu'est ce qu'il fiche à la fin?" Elle dit.

J'attrape son bras et l'entraine un peu plus loin, il y a plein d'oreilles qui trainent et certaine peuvent peut être comprendre le français... Adèle récupère ses affaires et nous déambulons dans les rue de Manhattan.

"- Bon, maintenant raconte." Elle dit.

Je prends sur moi, c'est toujours dur de parler de lui.

"- Il est vraiment allé à Dubaï et il a réellement signé avec EMIRS, c'est pas bluff. je dis.

- Merde! Comment tu le sais? Elle demande.

- Salmane. Je réponds.

- Evidemment... il devait être ravi de le recruter, non? Elle lance.

- Pas vraiment. A vrai dire, il n'était même pas au courant. Manar à tout fait dans son dos. Je dis.

- L'enfoiré... en même temps, si tu te rappelles bien ce type, il était difficile de lui dire non. Même Malika n'en menait pas large. Elle dit.

- C'est vrai, va savoir ce qu'il a promis à Enzo... Je lâche.

- Oui... et Romain? Elle demande.

- Il va bien. Notre réconciliation est sur la bonne voie. je réponds.

Enzo et NinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant