Enzo et Nina

Chapitre 47

A mon réveil, Enzo dort encore. J'enfile ma culotte et son t-shirt et je vais à la cuisine pour préparer le petit dej. Café, jus d'orange, tartines, tout y est. Pendant que je m'active dans la cuisine, je sens une présence dans mon dos.

"- T'es super sexy dans cette tenue..." me dis Enzo.

Je me retourne et l'embrasse.

"- Bonjour... Je dis.

- Bonjour ma beauté. Il répond.

- Bien dormi? Je demande.

- Pas beaucoup mais oui... je me dis que je vais peut être finir par rester ici moi..." Il dit.

Je secoue la tête et souris. Nous attablons et prenons le petit déjeuner quand je reçois un message. C'est le paparazzi.

Sms paparazzi: Rendez-vous dans une heure derrière le café Coutume.

Je montre le message à Enzo

"- Rapide... Il lâche.

- Bizarre non, pourquoi "derrière" le café... Tu viens avec moi? Je demande.

- Tu croyais tout de même pas que j'aillais te laissé seule avec ce taré, et ça même si c'était dans le café?" Il répond.

Je souris amusée par sa remarque. Nous terminons notre petite déjeuner en discutant. Puis je me prépare et nous partons au rendez-vous

Je me gare un peu plus haut dans la rue et nous rejoignons le point de rendez-vous avec le paparazzi. Une fois sur place, nous regardons à droite et à gauche derrière le café. Rien.

"- Même pas à l'heure le mec, quoi..." Lâche Enzo.

Il s'éloigne et j'en fais de même pour voir plus loin.

"- Personne... c'est bizarre quand même." Je dis.

Je me retourne vers Enzo. Seulement je ne le vois plus. mais ou il est passé?

"- Enzo?" Je demande.

Soudain, j'entend hurler mon prénom.

"- Nina! Réponds, tu es ou? Dit Enzo.

- Enzo..." je dis.

Je me met à courir en direction de sa voix lorsque je me fait intercepter par un homme. Le paparazzi.

"- C'est quoi ce délire? je lance.

- Ton petit ami doit un paquet de fric à une connaissance et s'il ne se plie pas à ses exigences... on va te refaire un joli sourire, ma belle." Il dit.

La peur s'empare de mes entrailles. La voix d'Enzo retentit à nouveau, comme s'il me cherchait partout. Je n'ai pas le temps de courir que l'homme se jette sur moi et me ceinture en me menaçant d'un couteau. Mais il n'est pas sérieux?

"- Si tu cries, je te défigure." Il dit.

Ben il faut croire que si... le ferait-il vraiment? Dos à lui, je me débat. Son bras entoure mon cou et son couteau est près de mon visage. Même si la peur me cisaille les tripes, elle ne me tétanise pas pour autant. J'ai appris à me défendre. Si je cède à la panique, je suis foutue. je ferme les yeux et respire un bon coup, avant d'envoyer mon coude dans le ventre de mon agresseur. Un son étouffé sort de sa bouche et j'en profite pour me dégager. mais il me rattrape par le bras et me ramène à lui violemment. Je m'apprête à hurler mais il pose sa main contre ma bouche. Instinctivement, je le mord de toute mes forces. Il hurle et m'envoie un gifle qui me fait m'éloigner de lui.

Je pars en titubant lorsque je percute quelque chose de dur. Avant que je ne tombe sous l'impact des bras puissant me rattrape. Enzo... je lève les yeux vers lui. Son regard est noir et impénétrable face à l'homme qui se dresse devant nous. je l'ai vu de nombreuse fois en colère et même face à Salmane, il n'avait pas l'attitude qu'il a maintenant. je me serre contre lui et tente de le faire s'éloigner en le poussant. Mais il ne bouge pas d'un pouce.