Chapitre 23

275 15 1
                                        


Lorsque nous descendons sur le tarmac nous sommes attendu non pas par Salmane mais par deux jeunes hommes. Ils nous saluent poliment mais ne s'attarde pas plus, prenant simplement nos bagages. Adèle et moi nous regardons, l'air de dire "ok, charmant accueil".

"- Il envoie ses hommes de mains en plus..." Lâche Enzo.

Il tire une tête de dix pieds de long et Romain lui ne dit rien. La journée va être sympa... je m'en réjouis d'avance. Nous comprenons rapidement que Salmane et son équipe nous attendent en bord de mer. En même temps, je peux le comprendre. Un homme d'affaire comme lui doit avoir beaucoup à faire. Lorsque nous sortons de l'aéroport, une limousine nous attends.

"- La classe! Dit Adel.

- J'avoue, mais tu ne roule pas non plus en 2cv chez ICARE." Dit Romain.

Je me mets à rire.

"- Ben non, mais la limo c'est classe! Répond Adèle.

- T'as des gouts de luxe! Lui lance Enzo.

- ICARE c'est le luxe, alors oui. J'y prends gout! elle dit.

- Bon allez, montez, au lieu de dire n'importe quoi." Dit Romain.

Il secoue la tête dans ma direction.

"- Tout se passera bien, ne t'inquiète pas. Je dis.

- Oui, espérons." Il répond.

Romain tend la main pour m'inviter à monter dans la voiture qui va d'abord nous conduire à notre hôtel. Dans le véhicule, personne n'ouvre la bouche. Nous sommes tous ébahis par le paysage qui défile sous nos yeux. D'abord le désert, puis la mer... c'est tout droit sorti d'un rêve. Je n'aurais jamais pensé voir une telle beauté naturelle. Une fois ce décors paradisiaque passé, nous entrons dans une autre catégorie. La ville, des buildings à perte de vue, des palaces et plein d'autre bâtiments tous plus luxueux les uns que les autres.

"- C'est magnifique... Dit Romain.

- C'est clair... je crois que je vais me plaire ici. Oubliez moi pour le retour..." Dit Adèle.

Je contemple la vue mais je suis aussi interpellé par la mine nonchalante d'Enzo. L'envie n'y est pas et rien ne le réjouis. Il va falloir que je trouve un moment pour discuter avec lui... ce n'est pas normal. Je sens que Romain m'observe. Je lui fais un signe de tête en lui montant Enzo du genre: "qu'est ce qu'il a?". Romain hausse les épaules pour me faire comprendre qu'il n'en sais rien. On ne s'attarde pas plus sur la question de toute façon la voiture s'arrête devant un palace.

Quand nous sortons de la limousine, le soleil nous éblouie et il fait une chaleur étouffante. Nous sommes fin mai et je me dis qu'en été ce doit être ingérable. Heureusement que j'ai pris plein de petite tenue légères et sympas. Le palace est splendide: L'hôtel Atlantis. Je crois qu'on ne pouvait pas faire mieux. Salmane ne s'est pas moquer de nous... Et lorsque nous entrons, ça transpire le luxe comme jamais...

"- Et ben dis-donc... je lâche.

- T'as raison... Dit Adèle.

- Il ne fait pas dans la dentelle l'héritier..." Dit Enzo.

Nos guides nous laissent à la réception après nous avoir donner les cartes magnétique de nos chambres respectives. Nous montons tous les quatre dans l'ascenseur.

"- Bon, vous avez une demi-heure." Dit Romain.

Il fixe Enzo bien qu'il nous parle à tous les trois.

"- Vous vous douchez et changez. et on se retrouve à la réception. C'est clair? Poursuit Romain.

- Oui, chef! Répond Adèle en se redressant comme à l'armée.

Enzo et NinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant