Chapitre 83

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Romain quitte la terrasse et juste après nous entendons la porte de la chambre claquer. Adèle me questionne du regard et j'hausse les épaules.

"- Pas la peine de vous faire des signes, je vous vois. Il est en colère, c'est tout. Et ça le fait chier que Nina et moi soyons de nouveau ensemble. Dit Enzo.

- Qu'est ce que tu en sais?" Demande Adèle.

Il se lève et passe son bras à l'endroit de sa perfusion.

"- je le connais depuis suffisamment longtemps et chacune de ses réaction aussi... je préfère ne pas relever et faire comme si de rien n'étais. La situation est déjà bien assez compliquée comme ça. J'ai toute confiance en notre couple aujourd'hui et ne remettra pas en travers de toi et moi, Nina." Répond Enzo.

je lui souris, émue. je sais que ça lui demande un grand effort de réagir comme ça. Il y a pas encore si longtemps, il aurait de nouveau casser la gueule à Romain.

"- Tout va s'arranger, ne vous inquiétez pas. Vous retrouverez l'amitié que vous aviez. Dit Adèle.

- Peut être un jour... on verra." Il lâche.

Je pense que même si les deux amis se pardonne l'un l'autre, quelque chose est définitivement brisé entre eux et ça me peine. Surtout que j'en suis la cause. Soudain, on frappe à la porte.

"- ce doit être le médecin, je vais ouvrir. je dis.

- Laisse Nina, j'y vais." Dit Adèle.

C'est bien le médecin, il ausculte à nouveau Enzo. Puis il décrète que mon bad boy va mieux et lui retire la perfusion. Suit à ça Enzo et moi déambulons dans les rue de Dubaï. Adèle nous a abandonné pour aller faire du shopping. Mais je sais très bien que c'était une excuse pour nous laisser tous les deux.

"- je déteste cet endroit si tu savais... Dit Enzo.

- Je sais... mais nous allons bientôt partir. le médecin à bien dit que même avec le traitement qu'il t'a donné tu dois retourner en cure. On ne va pas s'éterniser ici et puis tu as entendu Romain ce matin. Je dis.

- Oui, ce serait super si on pouvait se barrer dés aujourd'hui." Il répond.

Son humeur commence à changer. je tire sur sa main pour qu'il arrête de marcher. Je l'enlace et plonge mon regard dans le sien.

"- L'important c'est qu'on soit tous les deux. Arrête de te miner pour rien. Je dis.

- Tu as raison, je le sais... mais c'est plus fort que moins je n'y peut rien. Il lâche.

- Je sais mais ca va aller, tu reprendras le contrôle, bientôt." Je réponds.

Je réfléchit et une idée me vient.

"- Tu dis que tu déteste cette ville et si je te la faisait découvrir autrement. Tu la verras d'un autre œil et ce sera un souvenir que nous aurons tous les deux. Il effacera tous les autres plus négatif que nous avons ici. Je lance.

- Je sais pas pourquoi mais tu me fais peur... Il dit avec un petit sourire.

- Mais non! Tu vas voir, tu vas adorer et ça nous changera les idées. Sauf si tu te sens fatigué et que tu préfères qu'on retourne à l'hôtel pour que tu te reposes." Je dis.

Il secoue la tête puis embrasse mon front, mon nez et mes lèvres.

"- Non, ça va aller. je me reposerais ce soir dans tes bras. Enfin pas sur qu'on se repose beaucoup, mais bon..." Il dit.

je rougis comme une tomate.

"- Moins fort, y a du monde. je lance.

- Ben quoi? J'ai le droit d'exprimer que je suis amoureux de toi et j'ai envie de ma femme, non?" Il répond.

Enzo et NinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant