Draco, envole-moi

Chapitre 26

Déjà quatre mois qu'on était rentré et on ne faisait qu'entendre parler des B.U.S.E.S. J'en avais plus qu'assez, Ombrage essayait de prendre la place du directeur, autant vous dire que le jour où cela arriverait ça serai la fin du monde enfin de mon monde. Je ne mettais pas calmer, ma cicatrice dans l'avant bras ne cicatrisait pas et était de plus en plus profonde puisque je « réécrivais » toujours dedans. Je finissais par m'habituer. Hermione se démenait pour trouver des remèdes et réparer mon bras, elle avait peur que je finisse avec cette marque pour toujours. Je ne voulait pas me laisser faire, j'en avait assez qu'elle mène sa dictature. Tous les jours, une nouvelle règle est affichée, je n'en peux plus cela a commencé avec l'interdiction de s'approcher entre fille et garçon même lorsqu'on est seulement ami. Heureusement, je peux retrouver mon meilleur ami dans la salle commune. Draco et Pansy sont toujours ensembles, mais je ne sais pas s'il est vraiment heureux, il ne lui offre pas les mêmes sourires qu'à moi. Remarquez, cela ne me regarde pas et je m'en fiche finalement. Lui et moi nous nous reparlons rapidement, sans long discours puisque sa sangsue vient toujours nous interrompre et essaye de s'en prendre à moi mais je ne fais jamais attention puisque je la trouve ridicule. Draco essaye toujours de la calmer et est toujours gêné de son comportement. Nous n'avions pas passé les vacances de la Toussaint ensemble, mais nous nous étions envoyés plusieurs lettres. Elles ne comportaient aucune haine, juste de la sympathie et amusement. J'aimais cette sensation de douceur qu'il pouvait y avoir entre lui et moi, cela n'arrivait pas souvent mais quand cela se passait c'était réel. Enfin de mon côté en tout cas. Je n'avais pas l'impression de ressentir beaucoup de choses mais cette fois j'étais sincère et le fait qu'à l'école tout disparaissait ne me plaisais pas. Vous vous doutez bien que cela ne se voyait pas et que personne n'était au courant. Je n'étais pas du genre à montrer mes émotions, je n'aimais pas ça. J'étais dans ma chambre, je devais réviser une dernière fois les potions mais je pensais à tout cela puis on vint me déranger. Toc toc toc...
- Ouuuuuuuuuii ?
- Je peux entrer ?
- Draco ? Depuis quand tu es poli et demandes avant d'entrer ?
- Haha toujours aussi drôle Le Roi, il entra.
- Je sais je sais. Qu'est ce que tu veux ?
- La porte de ma chambre est coincée, je peux passer par là ?
- Bien sur, tu veux de l'aide pour pousser la malle ?
- Dis donc qu'est ce qu'il se passe ? Toi, qui me propose de l'aide ?
- Je retire mon offre.
- Je rigole, viens s'il te plaît.
- Bon d'accord.
- Tu ne peux me résister.
- Pfffffff

Je m'approche pour prendre la anse de la malle et Draco passe derrière moi en me frôlant. Je sentis un frisson parcourir mon corps et le sien puisque nos mains se sont quittées en dernier. On se regarda dans les yeux, longtemps, sans se quitter, une alchimie, je ne sais pas mais il me retourna et se colla à moi. Il regarda mes lèvres puis mes yeux, puis mes lèvres et rebelote. Je finis par sourire.
- Et là, qui ne peut pas résister ?, dis-je d'une voix mielleuse.
- Je dirais toi, dit-il sensuellement.

Nos souffles s'accéléraient, il n'y avait plus que nous. Mais je le poussais, il était déboussolé et on fit comme si de rien était. On prit la malle et la déplaça, il me remercia et partis. Que venait-il de se passer ? Ce dont j'étais sure, c'est que je n'allais pas être accessible comme cela et il avait une copine, ce n'est pas comme si je respectais Pansy mais c'était juste pour mon égo. J'étais quand même satisfaite, Parkinson pouvait trembler. Il fallait s'en douter, si elle avait peur au point de me menacer aussi souvent c'est qu'elle n'a pas autant confiance en son couple qu'elle le prétend. Cela ne me peinait pas. Ah, Draco a réparé sa porte, j'entends cette cruche parler. Noooooon, maintenant ce sont des bruits suspects. Je sursautais parce qu'il la claqua sur notre putain de porte ! C'est une plaisanterie ? Je ne vais quand même pas subir cela ? D'habitude ils sont discrets mais là ? Une honte, je suis furieuse. Je pars en claquant la porte dans la salle commune en criant. Blaise m'arrête.
- Qu'est ce qu'il te prend Le Roi ?
- Malfoy et Parkinson baisent trop bruyamment, on est mitoyen, j'en ai ma claque.
- Mais c'est comme d'habitude non ?
- Non là, ça crie. Je vais prévenir Ombrage, ça sera marrant de la voir débarquée et les surprendre.
- Ne fais pas ça !
- Pourquoi ?
- Draco t'en voudras.
- Je n'en ai rien à faire.
- Et cela veut dire que Ombrage aura accès à notre salle commune nous ne serions plus jamais tranquille.
- Là je suis d'accord, bon...
- Te voilà raisonnable. Mais ça ne te gêne pas ?
- De ?
- Que Draco sorte avec elle ?
- Pourquoi cela me gênerait?
- Bas tu sais bien.
- Non non je ne vois pas.
- Bas vous deux vous vous aimez bien quand même.
- Amicalement seulement et tu le sais.
- Ok d'accord, bon je te laisse.
- Tu vas où ?
- Dans ma chambre.
- Je peux venir ? On fait un jeu ? Un uno, s'il te plaît.
- Bon ok.
- Merci !