Chapitre 58

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Il est neuf heures et demi du matin et je viens de me réveiller. Le mariage commence dans une demi-heure alors mes parents et mon frère sont déjà partis. Je descends dans le salon et vois que Ori m'a préparé le petit déjeuné, je m'installe et mange donc un croissant. Il est délicieux, il améliorera peut-être ma journée. Je vois qu'il y a également un mot de ma famille qui me souhaite bon courage, qu'ils sont mignons. Je suis donc en train de m'étirer dans le canapé quand Ori arrive en furie avec deux robes à la main. Elle commence à parler fort et cela me réveille brusquement.

- Mais qu'est ce que tu fais encore dans le canapé, va te débarbouiller, vite il est neuf heures quarante-cinq.

- Mais pourquoi ? Je n'ai rien de prévu ce matin.

- Rien de prévu ? Tu rigoles ? Tu as un mariage à empêcher. Tu ne vas pas laisser la personne qui te correspond s'en aller avec une autre.

- C'est son choix.

- Tu es consciente que je l'ai entendu venir ici tous les soirs... Nous savons toutes les deux que vous vous aimez alors va te préparer. Je t'ai rapporté deux robes, une noire et une rouge. La forme est la même mais je voulais te faire choisir la couleur.

C'était deux robes princesses assez simples mais très efficace. Je choisis la rouge car je n'allais pas à un enterrement et le rouge faisait de moi le diable de la journée. Pendant que je prenais une douche rapide, Ori sortit tous les accessoires pour me préparer et appela sa fille pour nous aider. Elle s'occupait de mon maquillage, les yeux étaient très simples mais la bouche reprenait le rouge de la robe c'est-à-dire vif. Ori me faisait de légères anglaises pour qu'elles deviennent des boucles subtiles. J'enfilais la robe, mis des escarpins, pris ma baguette, remerciais Ori et sa fille et transplanais. Elle avait raison, je ne pouvais le laisser faire cela, ce serait la plus grosse erreur de sa vie et notre malheur ne guérirait jamais. Je sais que je ne suis pas invitée mais je sais où se déroule la cérémonie, je n'ai donc aucun soucis à les trouver. Cela fait une demi-heure de la mariage a commencé mais ce n'est pas grave j'espère seulement qu'ils n'ont pas annoncé leur vœux. J'arrive devant l'abbaye et me rends compte que les parents Malfoy se doutaient que je viendrais, il y a une quantité astronomique de gardes. Mais pensez-vous que cela va m'arrêter ? Absolument pas, je suis cachée derrière une voiture et pétrifie tous ceux de l'entrée. Je passais donc l'arche de fleurs tranquillement, mais reçu un sort par derrière.

- Ça ne va pas d'attaquer une dame par derrière ?

- Vous ne pouvez pas être là.

Il parlait trop, il eut le même destin que tous les autres. Devant la porte deux gardes m'attendaient baguettes pointées, je les désarmais sans difficulté et me débarrassais d'eux également. Puis je me précipitais pour rentrer car Draco allait prononcer ses vœux. Je fis valser les portes, tout le monde se retourna vers moi, les hommes et les femmes pointèrent leur baguettes vers moi et d'un mouvement de main je les fis tous asseoir. A présent,  ils ne pouvaient plus bouger. Ce n'est pas parce que ça fait longtemps que je n'ai pas pratiqué ce genre de magie que je ne sais plus m'en servir, ils semblent avoir oublié qui j'étais. Dumbledore et Voldemort ont sans doute fait de moi la sorcière la plus puissante de mon époque. Je fis donc une entrée fracassante et défilais jusqu'à l'hôtel. Un garde arriva tout essoufflé pour prévenir que j'étais là, en me voyant, il s'évanouit. Narcissa et Lucius prirent la parole.

- Lou-Anne, tu ne peux plus faire ça, Draco et toi c'est fini. Tu n'as pas le droit de continuer à gâcher sa vie. Va-t'en s'il te plait.

- Je ne crois pas non, j'ai dû me dépêcher ce matin car vous avez oublié de m'envoyer une invitation. Heureusement pour vous je ne suis pas rancunière, vous êtes pardonnés.

Astoria commença à hurler.

- PETITE GARCE, COMMENT OSES-TU VENIR A MON MARIAGE ?

Je continuais donc à pétrifier tous les gens qui m'énervaient. Enfin non, les invités n'étaient pas pétrifiés. Ils étaient seulement bloqué, ils pouvait parler et réagir mais les gardes quant à eux l'étaient vraiment. Il ne restait plus que ma famille, Draco et moi qui étions vraiment libres. J'avais quand même bien joué mon coup, ils allaient tout entendre et voir.

- Draco, ne fait pas ça...

- Lou tu sais que...

- Attends, laisse-moi parler s'il te plaît.

Je pris mon courage à deux mais et me lançais.

- Draco Lucius Malfoy, s'il te plait, soit honnête et dit leur que tu ne veux pas être ici aujourd'hui en tout cas pas avec elle. Nous sommes maintenant séparés depuis quelques années mais rien ne change entre nous. Quand nous nous voyons, nous ressentons toujours le même papillon dans notre estomac, il n'apparait avec personne d'autre. Nous avons une sorte de connexion qui nous empêche d'être éloigné trop longtemps pourtant la vie a tout fait pour nous séparer. Malgré tout cela,  ça sera toi et moi pour toujours, rien ni personne ne pourra nous séparer puisqu'on finira toujours par se retrouver. Ce n'est pas parce que tu vas l'épouser que tout ça va changer. Je ne pouvais pas te laisser faire l'erreur de ta vie, de notre vie aujourd'hui. C'est pour cela que je suis ici. Je suis désolée de tout interrompre mais j'ai quelque chose à dire.

Il ne parlait pas, il lança un regard vers ses parents comme à son habitude, ils faisaient mines d'être désespérés. Je me dis qu'il ne prendrais pas de décision donc qu'il ne me couperait pas alors je commençais mon discours.

- J'aurai espéré Draco,
que tu leur dises combien on s'aimait,
que tu leur dises combien on s'aime,
que tu leur dises combien on s'aimera,
que tu leur dises que tu n'as pas envie de te marier ou plutôt pas avec elle,
que tu leur dises que c'était notre rêve à nous,
que tu leur dises qu'on avait tout prévu en haut de la Tour Eiffel,
que tu leur dises que j'ai tout fait pour nous sauver,
que tu leur dises combien de fois on s'est déchiré,
que tu leur dises comme on est malheureux quand on est séparé,
que tu leur dises qu'on a toujours finit par se retrouver,
que tu leur dises que ça a toujours été moi,
que tu leur dises que le temps qui passe n'y fait rien,
que tu leur dises que tu es mon destin et que je suis le tien.

Nous avions tous les deux les larmes aux yeux et mêmes les invités avaient l'air touché. Je repris.

- A présent, je te laisse le choix : soit tu me laisses m'en aller et tu ne me reverras jamais soit tu me retiens et nous repartons ensemble.

Ps : coucou les amis !! Je m'excuse de ne pas avoir posté pendant deux semaines mais j'ai mis du temps pour écrire le moment que je voulais ! J'espère que ce chapitre vous plaira !!!!!!

Draco, envole-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant